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L'Australie défend sa gestion de l'accord sur les sous-marins français

Publié le 19/09/2021 11:16
Mis à jour le 19/09/2021 11:25
© Reuters. Le Premier ministre australien Scott Morrison. L'Australie a défendu dimanche sa décision d'annuler l'accord sur les sous-marins français, expliquant que le gouvernement avait fait part de ses réserves à Paris depuis des mois. /Photo prise le 15 juin

© Reuters. Le Premier ministre australien Scott Morrison. L'Australie a défendu dimanche sa décision d'annuler l'accord sur les sous-marins français, expliquant que le gouvernement avait fait part de ses réserves à Paris depuis des mois. /Photo prise le 15 juin

par Lidia Kelly et John Mair

SYDNEY (Reuters) - L'Australie a défendu dimanche sa décision d'annuler l'accord sur les sous-marins français, expliquant que le gouvernement avait fait part de ses réserves à Paris depuis des mois, alors que le nouveau partenariat avec les États-Unis et la Grande-Bretagne continue de provoquer une crise diplomatique majeure.

"Je ne regrette pas la décision de faire passer l'intérêt national de l'Australie en premier", a déclaré le Premier ministre australien Scott Morrison.

L'Australie a annulé un accord conclu en 2016 avec le groupe français Naval Group pour la construction d'une flotte de sous-marins conventionnels et annoncé jeudi un accord pour la construction d'au moins huit sous-marins à propulsion nucléaire avec les technologies américaine et britannique dans le cadre d'un partenariat de sécurité trilatéral.

Cette décision a rendu les autorités françaises furieuses et la France a rappelé ses ambassadeurs à Washington et à Canberra. Le nouvel accord stratégique a aussi provoqué la colère de la Chine, principale puissance montante dans la région Indo-Pacifique.

Scott Morrison a indiqué comprendre la déception de la France, alliée de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis au sein de l'Otan, après l'annulation de l'accord mais a redit que l'Australie devait toujours prendre les décisions dans son meilleur intérêt.

"C'est un sujet que j'avais soulevé directement il y a quelques mois et nous avons continué à discuter de ces questions, y compris par les ministres de la Défense et d'autres", a déclaré Scott Morrison lors d'un point presse.

CRISE DIPLOMATIQUE

L'accord stratégique noué avec Canberra a plongé Washington dans une crise diplomatique sans précédent avec la France qui, selon des analystes, pourrait causer des dommages durables à l'alliance des États-Unis avec la France et l'Europe, jetant également le doute sur le front uni que le président américain Joe Biden a cherché à forger face à la Chine.

Paris a qualifié cette annulation de "coup de poignard dans le dos" et le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré que le rappel des ambassadeurs montrait la "force de la crise" dans les relations avec les États-Unis et l'Australie.

Scott Morrison a indiqué qu'il avait informé la France du nouvel accord mercredi à 20h30 avant de l'annoncer avec Joe Biden et le Premier ministre britannique Boris Johnson jeudi matin à 7h heure de Canberra.

Le ministre australien de la Défense, Peter Dutton, a de son côté assuré que l'Australie avait été "franche, ouverte et honnête" avec la France concernant ses réserves vis-à-vis de l'accord de fourniture de sous-marins français.

© Reuters. Le Premier ministre australien Scott Morrison. L'Australie a défendu dimanche sa décision d'annuler l'accord sur les sous-marins français, expliquant que le gouvernement avait fait part de ses réserves à Paris depuis des mois. /Photo prise le 15 juin 2021/REUTERS/Henry Nicholls

"Les affirmations selon lesquelles le gouvernement australien n'a pas fait part de ses réserves vont à l'encontre de ce qui a été publié et de ce qui a été dit publiquement pendant une longue période", a déclaré Peter Dutton à Sky News.

La nouvelle ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss a quant à elle dit que l'accord de sécurité conclu par la Grande-Bretagne avec l'Australie et les États-Unis montrait que Londres était prêt à faire preuve de "fermeté" pour défendre ses intérêts.

(Reportage Lidia Kelly et John Mair, version française Matthieu Protard)

Derniers commentaires

Comment peut on etre aussi naif ?! Des sous marins diesels … c’etait sur 🤣
Je ne regrette pas la décision de faire passer l'intérêt national de l'Australie en premier------ chaque pays roule pour sont pays, seul les faible se font roulé dessus-----
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