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Engie: Clamadieu succédera à Mestrallet comme président

Publié le 13/02/2018 20:11
Mis à jour le 13/02/2018 21:31
Jean-Pierre Clamadieu - ici le 11 décembre 2017 - a été choisi par le conseil d'administration d'Engie pour succéder à Gérard Mestrallet (Photo ERIC PIERMONT. AFP)

Le conseil d'administration du groupe énergétique Engie (PA:ENGIE) a choisi mardi Jean-Pierre Clamadieu comme futur président pour succéder à Gérard Mestrallet, mettant ainsi fin à des mois de suspense et de tensions.

Actuel dirigeant du groupe belge de chimie Solvay (BR:SOLB), il sera proposé comme administrateur puis comme président lors de l'assemblée générale du 18 mai.

Ce choix était largement attendu dans la mesure où M. Clamadieu avait obtenu le soutien de l'Etat, actionnaire à hauteur de 24,10% de l'ex GDF-Suez et comptant cinq représentants (bientôt quatre) au conseil d'administration.

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire l'avait reçu lundi avant de soutenir sa candidature.

La nomination de Jean-Pierre Clamadieu, âgé de 59 ans, met fin à des mois de feuilleton et de tensions au sein d'Engie pour la succession de Gérard Mestrallet, qui doit partir au printemps, atteint par la limite d'âge.

M. Clamadieu devra désormais cohabiter avec Isabelle Kocher, la directrice générale d'Engie, qu'il connaît déjà puisqu'ils siègent tous deux au conseil d'administration de l'assureur Axa.

L'une des très rares dirigeantes d'entreprise dans un paysage français encore très masculin, Mme Kocher ambitionnait d'obtenir également la présidence pour devenir PDG.

Mais elle n'aura pas obtenu gain de cause. Le conseil d'administration d'Engie avait confirmé début février vouloir maintenir les deux fonctions distinctes, comme c'est le cas depuis 2016.

Isabelle Kocher a salué mardi "une excellente nouvelle" après le choix de M. Clamadieu, dans une déclaration transmise à l'AFP. "Le groupe va pouvoir bénéficier de son expérience industrielle, de son expertise des enjeux de transformation d'un grand groupe et de son habitude d'une gouvernance dissociée", a-t-elle souligné.

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"Nous avons dans le passé exprimé des vues très convergentes sur des enjeux de société primordiaux et je suis sûre que notre collaboration permettra à Engie de conforter sa place de leader mondial de l'énergie", a-t-elle conclu.

M. Clamadieu a de son côté assuré qu'il aurait "pour priorité d'instaurer avec l'appui d'Isabelle et de tous les membres du Conseil une gouvernance efficace. La complémentarité de nos expériences devraient constituer un atout pour le groupe et pour l'ensemble de ses équipes."

- Transformation -

Dans le contexte d'un bouleversement du secteur européen de l'énergie, Engie a lancé en 2016 un plan de transformation sur trois ans comprenant un plan de cession de 15 milliards d'euros.

Le groupe veut ainsi se concentrer sur des activités régulées ou bénéficiant de contrats de vente à long terme, moins risquées, et se développer dans les énergies renouvelables et les services énergétiques.

Compte tenu de son rôle moteur dans la mise en oeuvre de cette stratégie, Isabelle Kocher avait initialement semblé une candidate naturelle à la présidence. Mais les échos d'une mésentente entre Mme Kocher et M. Mestrallet se sont vite fait entendre.

Jean-Pierre Clamadieu est pour sa part un candidat qui "coche presque toutes les cases" pour la présidence d'Engie, selon les analystes de Bryan Garnier.

Il a ainsi mené une transformation profonde de Solvay, qui fait écho à celle d'Engie, et s'intéresse aux questions de développement durable, un sujet dont il s'est occupé au sein du Medef, l'organisation patronale française. De plus, il connaît la Belgique, où est implanté Electrabel, une filiale d'Engie qui y exploite des centrales nucléaires.

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Ingénieur de l'influent Corps des Mines, son nom avait déjà été évoqué dans le passé pour prendre la tête de l'électricien EDF (PA:EDF) ou du groupe nucléaire Areva (PA:AREVA).

Après un début de carrière dans l'administration et un cabinet ministériel (il a été conseiller de Martine Aubry au ministère du Travail), il a travaillé chez Rhône-Poulenc puis Rhodia, dont il est devenu PDG.

En septembre 2011, à la suite du rapprochement entre Rhodia et Solvay, il a été nommé vice-président du comité exécutif de Solvay et président du conseil d'administration de Rhodia.

Depuis mai 2012, il est président du comité exécutif de Solvay, où il restera jusqu'à ce qu'un successeur lui soit trouvé, d'ici à la fin de l'année.

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