Investing.com-- Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a dévoilé ses projets pour le premier jour de son mandat et au-delà, et a promis des changements radicaux allant des réformes de l'immigration aux politiques économiques, lors d'une interview accordée à NBC News ce week-end.
M. Trump s'est engagé à gracier massivement les personnes condamnées pour l'attentat du 6 janvier au Capitole, affirmant que nombre d'entre elles ont été durement traitées.
Lors de l'interview "Meet the Press" de NBC News, M. Trump a également réaffirmé son intention d'expulser des millions d'immigrés sans papiers, en commençant par les criminels condamnés.
En ce qui concerne les familles dont le statut d'immigration est mixte, M. Trump a déclaré qu'il donnerait la priorité au maintien de leur unité, même si cela impliquait l'expulsion de familles entières.
En matière de politique économique, M. Trump s'est engagé à imposer des droits de douane sur les importations en provenance des principaux partenaires commerciaux et à proroger les réductions d'impôts adoptées au cours de son premier mandat. Il a toutefois admis qu'il n'était pas certain que ces mesures entraîneraient une augmentation des coûts pour les familles américaines, déclarant : "Je ne peux pas garantir le lendemain".
M. Trump a déclaré dans l'interview qu'il maintiendrait la sécurité sociale et l'assurance-maladie sans relever l'âge d'éligibilité. Il s'est également montré ouvert à une augmentation du salaire minimum fédéral, qualifiant le taux actuel de 7,25 dollars de l'heure de "chiffre très bas".
En ce qui concerne les "Dreamers", des personnes amenées illégalement aux États-Unis alors qu'elles étaient enfants, M. Trump s'est dit prêt à collaborer avec les démocrates pour trouver une solution législative leur permettant de rester. Cependant, il a réitéré son intention de mettre fin à la citoyenneté de naissance, ce qui pourrait nécessiter des amendements constitutionnels.
En matière de politique étrangère, M. Trump a mis l'accent sur une réduction potentielle de l'aide militaire américaine à l'Ukraine et a déclaré qu'il ne s'engagerait pas à maintenir les États-Unis au sein de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
Promettant un ton plus inclusif, M. Trump a décrit son prochain discours d'investiture comme un message d'"unité", l'opposant à son discours de 2017 sur le "carnage américain". "Pas de carnage américain", a-t-il assuré dans l'interview accordée à NBC.
Cette interview donne un aperçu du programme de M. Trump, qui se prépare à assumer un second mandat le 20 janvier.