Investing.com - Selon DataTrek Research, les investisseurs ne devraient pas s'attendre à un retour du marché haussier pour les actions avant que la volatilité ne diminue. Mais cette dernière est liée à ces deux facteurs : la Réserve fédérale continue de relever les taux d'intérêt et les prévisions de bénéfices des entreprises ne sont pas claires à l'approche d'une éventuelle récession l'année prochaine.
Si les investisseurs parviennent à évaluer correctement ces deux facteurs et à anticiper la transition d'un régime à forte volatilité à un régime à faible volatilité, ils pourront tirer parti de rendements boursiers extrêmes. Parmi les exemples antérieurs de transitions du marché, citons l'envolée de 28 % du S&P 500 en 2003 après la bulle Internet, le gain de 26 % en 2009 après la grande crise financière et le gain de 61 % depuis le creux du COVID-19 jusqu'à la fin de 2020.
"Pour que la volatilité diminue structurellement et génère ces rendements élevés, les investisseurs doivent être de plus en plus convaincus qu'ils savent comment les bénéfices des entreprises vont évoluer. Cela signifie qu'ils doivent avoir une idée de la politique monétaire/fiscale".
Et pour l'instant, les investisseurs ne sont pas sûrs de ces deux facteurs. La Fed pourraient poursuivre ses hausses jusqu'à fin 2023 pourrait laisser les taux plus élevés pendant plus longtemps. Aussi, le calendrier de la Fed pourrait changer en un clin d'œil si l'inflation reste durablement élevée. En ce qui concerne les bénéfices, les estimations des analystes sont très variables, tout comme les attentes quant à l'entrée ou non de l'économie en récession.
Et tandis que les investisseurs continueront d'essayer d'anticiper un plancher sur les marchés, "tout ce dont nous sommes sûrs, sur la base des données, c'est qu'il sera plus important d'être et de rester long sur les actions américaines dans les mois et les années qui suivront la diminution de la volatilité et le prochain rallye".