Investing.com -- L'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis a suscité des réactions variées de la part des analystes de Wall Street, qui se sont concentrés sur le commerce, les droits de douane et l'orientation de la politique.
Voici ce qu'ils ont dit :
Morgan Stanley (NYSE:MS) a noté que le discours de Trump a mis l'accent sur le commerce et l'immigration sans changements majeurs dans la politique fiscale. "Des droits de douane importants et immédiats n'ont pas été annoncés", a souligné la société, ce qui suggère que les impacts économiques significatifs des changements de politique pourraient apparaître plus tard en 2025. La possibilité d'imposer des droits de douane au Mexique et au Canada d'ici le 1er février demeure, ce qui justifie la vigilance.
Goldman Sachs (NYSE:GS) a estimé que les annonces de politique tarifaire faites par M. Trump lors de son investiture étaient "plus bénignes que prévu". La banque a ajouté que les commentaires sur la Chine étaient nettement moins alarmistes et que le risque d'un "tarif universel" semblait plus faible que prévu. Goldman maintient une perspective prudente sur les droits de douane, avec une probabilité de 55 % pour les droits de douane sur l'automobile de l'UE et des chances réduites d'un droit de douane universel à 25 %.
Wolfe Research a souligné que le discours d'investiture de M. Trump a évité de prendre des mesures tarifaires concrètes, mais a demandé aux agences de réévaluer les politiques commerciales. Le cabinet a déclaré que "le mémo commercial de Trump" renforce le fait que la planification et la mise en œuvre prendront plus de temps que les attentes du consensus, a noté Wolfe, prédisant que tout nouveau tarif douanier suivra des négociations significatives.
Raymond James a souligné la vaste portée des décrets signés le premier jour, couvrant le commerce, l'énergie et l'immigration. La société s'attend à ce que le marché se concentre sur l'approche commerciale agressive, y compris les nouveaux droits de douane potentiels d'ici le 1er février, et les initiatives de déréglementation plus larges. Elle souligne que même si des mesures tarifaires immédiates n'ont pas été prises, la menace reste importante.
UBS a souligné les implications économiques du programme de Trump, en se concentrant sur les tarifs douaniers, la production d'énergie et l'inflation. UBS a noté que "les commentaires ultérieurs de Trump sur les tarifs douaniers du Canada et du Mexique ont servi à rappeler aux marchés la volatilité à double sens", suggérant une incertitude permanente et des impacts macroéconomiques potentiels importants.