Séance bien terne et décevante pour une veille de '3 sorcières' qui vient conclure un mois boursier de juillet au champagne (même c'est un peu plus laborieux depuis lundi).
Vu les scores de clôture et de la mi-séance, les jeux étaient fait dès 15H31: à l'image du scénario observé à Paris, les cours ont fluctué dans d'étroites limites, en mode 'camisole algorithmique'.
L'indice Dow Jones a cédé 0,53%, le S&P-500 -0,4% (mais il se maintient au-dessus des 2.800Pts) et le Nasdaq Composite lâche 0,37% à 7.825.
Malgré 87% de résultats 'supérieures aux attentes' (chaque trimestre, on bas un record de sous estimation des chiffres réels) pour les entreprises du S&P500 qui ont déjà publié leurs bénéfices, les opérateurs se disent davantage préoccupés par les tensions commerciales alors que Donald Trump vient de réitérer ce jeudi ses menaces de surtaxation à 25% des véhicules européens.
L'autre élément qui pourrait finir par éclipser la confiance en une croissance durable entretenue par Jerome Powell devant le Congrès, c'est la vigueur du dollar qui refranchit le cap des 1,1600 contre Euro et des 95 sur le 'US.$-index', (son ex-zénith de fin octobre 2017) et des 6,775 contre le Yuan (au plus bas depuis l'été 2017).
La Réserve fédérale a validé le scénario de 4 hausses de taux supplémentaires (1 part trimestre d'ici juin 2019) en rappelant que la vigueur de l'économie le permettait.
Côté chiffres US, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont
baissé de 8.000 à 207.000 à l'issue de la semaine du 14 juillet: c'est le plus faible total depuis 1969 !.
L'indice (manufacturier) de la Fed de Philadelphie est ressorti à 25,7 contre 20,8 anticipé, l'autre grand rendez-vous, c'était la publication de l'indice des indicateurs avancés du Conference Board, lequel a progressé + 0,5% en juin, mieux que ne l'estimait le consensus (+0,4%).
Netflix (NASDAQ:NFLX) (-2,9% ce jeudi) est l'une des premières stars du Nasdaq à indiquer avoir été pénalisé par le dollar fort, et le Livre Beige de la Fed a montré que ses 12 antennes régionales percevaient une appréhension grandissante des entreprises industrielles concernant la matérialisation d'un conflit commercial.
Alcoa (NYSE:AA) dévisse de -13,4% après avoir abaissé sa prévision de bénéfice 2018... à cause du risque de relèvement des tarifs douaniers visant les sidérurgiste américains (à Paris, c'est Arcelor Mittal qui a fini lanterne rouge avec -3%).
Par ailleurs, les valeurs financières et les banques continuent de pâtir de l'aplatissement de la courbe des rendements obligataires: Bank of New York Mellon (NYSE:BK) dévisse de -5,2%, l'assureur Travelers de -3,7%, AMEX -2,7%, C.Schwab -2,5% Principal Fnl -2,1%, JP-Morgan (NYSE:JPM) et Bank of America (NYSE:BAC) -1,5%.
La chute des cours du cuivre à leur plus bas niveau depuis un an a fait plonger Freeport-McMoran de -7,5%.
IBM (NYSE:IBM) a en partie compensé la chute des valeurs financières au sein du 'Dow' avec un gain de +3,3%... une hausse surprise, et isolée.
Le câblo-opérateur Comcast (NASDAQ:CMCSA) a bondi de +2,6% après avoir jeté l'éponge face à Disney (+1,3%) pour la prise de contrôle des actifs médias de Twenty-First century FOX (sa dernière offre était de 66Mds$) mais espère bien se rattraper avec le britannique Sky (dont Fox est justement le premier actionnaire et il va devoir se séparer de nombreux actifs pour obtenir le feu vert de la commission anti-trust).
Le Nasdaq a été plombé par eBay (-10% après un profit warning), Applied Meterials -3,3%, Netflix -2,9%, Baidu -2,4%, Micron (NASDAQ:MU) -2,1%,
Le repli a été freiné par Comcast, Costco et Dollar Tree +1,1%, Apple (NASDAQ:AAPL) et Broadcom (NASDAQ:AVGO) +0,8%.
Copyright (c) 2018 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Vu les scores de clôture et de la mi-séance, les jeux étaient fait dès 15H31: à l'image du scénario observé à Paris, les cours ont fluctué dans d'étroites limites, en mode 'camisole algorithmique'.
L'indice Dow Jones a cédé 0,53%, le S&P-500 -0,4% (mais il se maintient au-dessus des 2.800Pts) et le Nasdaq Composite lâche 0,37% à 7.825.
Malgré 87% de résultats 'supérieures aux attentes' (chaque trimestre, on bas un record de sous estimation des chiffres réels) pour les entreprises du S&P500 qui ont déjà publié leurs bénéfices, les opérateurs se disent davantage préoccupés par les tensions commerciales alors que Donald Trump vient de réitérer ce jeudi ses menaces de surtaxation à 25% des véhicules européens.
L'autre élément qui pourrait finir par éclipser la confiance en une croissance durable entretenue par Jerome Powell devant le Congrès, c'est la vigueur du dollar qui refranchit le cap des 1,1600 contre Euro et des 95 sur le 'US.$-index', (son ex-zénith de fin octobre 2017) et des 6,775 contre le Yuan (au plus bas depuis l'été 2017).
La Réserve fédérale a validé le scénario de 4 hausses de taux supplémentaires (1 part trimestre d'ici juin 2019) en rappelant que la vigueur de l'économie le permettait.
Côté chiffres US, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont
baissé de 8.000 à 207.000 à l'issue de la semaine du 14 juillet: c'est le plus faible total depuis 1969 !.
L'indice (manufacturier) de la Fed de Philadelphie est ressorti à 25,7 contre 20,8 anticipé, l'autre grand rendez-vous, c'était la publication de l'indice des indicateurs avancés du Conference Board, lequel a progressé + 0,5% en juin, mieux que ne l'estimait le consensus (+0,4%).
Netflix (NASDAQ:NFLX) (-2,9% ce jeudi) est l'une des premières stars du Nasdaq à indiquer avoir été pénalisé par le dollar fort, et le Livre Beige de la Fed a montré que ses 12 antennes régionales percevaient une appréhension grandissante des entreprises industrielles concernant la matérialisation d'un conflit commercial.
Alcoa (NYSE:AA) dévisse de -13,4% après avoir abaissé sa prévision de bénéfice 2018... à cause du risque de relèvement des tarifs douaniers visant les sidérurgiste américains (à Paris, c'est Arcelor Mittal qui a fini lanterne rouge avec -3%).
Par ailleurs, les valeurs financières et les banques continuent de pâtir de l'aplatissement de la courbe des rendements obligataires: Bank of New York Mellon (NYSE:BK) dévisse de -5,2%, l'assureur Travelers de -3,7%, AMEX -2,7%, C.Schwab -2,5% Principal Fnl -2,1%, JP-Morgan (NYSE:JPM) et Bank of America (NYSE:BAC) -1,5%.
La chute des cours du cuivre à leur plus bas niveau depuis un an a fait plonger Freeport-McMoran de -7,5%.
IBM (NYSE:IBM) a en partie compensé la chute des valeurs financières au sein du 'Dow' avec un gain de +3,3%... une hausse surprise, et isolée.
Le câblo-opérateur Comcast (NASDAQ:CMCSA) a bondi de +2,6% après avoir jeté l'éponge face à Disney (+1,3%) pour la prise de contrôle des actifs médias de Twenty-First century FOX (sa dernière offre était de 66Mds$) mais espère bien se rattraper avec le britannique Sky (dont Fox est justement le premier actionnaire et il va devoir se séparer de nombreux actifs pour obtenir le feu vert de la commission anti-trust).
Le Nasdaq a été plombé par eBay (-10% après un profit warning), Applied Meterials -3,3%, Netflix -2,9%, Baidu -2,4%, Micron (NASDAQ:MU) -2,1%,
Le repli a été freiné par Comcast, Costco et Dollar Tree +1,1%, Apple (NASDAQ:AAPL) et Broadcom (NASDAQ:AVGO) +0,8%.
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