Wall Street était bien parti pour afficher sa meilleure semaine depuis décembre 2011 mais les 0,33% de hausse de la mi-séance se sont évaporés vers 19H30 alors que Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe a fixé un ultimatum à la Grèce (jusqu'au 16 février, c'est à dire 5 jours au-delà du sommet de l'Eurogroupe) pour accepter la prolongation de son programme d'aide de 7,2MdsE -sous contrainte de la Troïka, ce que Syriza refuse formellement- sous peine de voir le pays se retrouver privé de soutien financier.
C'est le 2ème coup dur politique pour le gouvernement Tsipras en 48H (après le coup de semonce de la BCE) et le 3ème est venu ce vendredi soir d'une nouvelle dégradation de la dette grecque à B- (autrement dit: probabilité de défaut imminent extrême).
Au final, les dégâts ne sont pas bien impressionnants: le Dow Jones et le S&P-500 ont perdu 0,34%, le Nasdaq Composite a cédé -0,43% ce qui a réduit les gains hebdomadaires à 3,7% pour le 'Dow' (qui finit positif de +0,01% sur l'année, admirable précision) et +3% pour le 'S&P et le
Nasdaq.
Les parapétrolières se sont bien comportées alors que le baril a connu la semaine la plus volatile de son histoire avec des écarts intraday au-delà des 10% dans les 2 sens: au final, le baril gagne +8,5% à New York (dont +3,5% ce vendredi), à 52,35$ sur le NYMEX.
Sur le front macroéconomique, après plusieurs déceptions (productivité, balance commerciale, consommation...) les opérateurs ont pu saluer le rapport sur l'emploi américain, la première vraie 'bonne surprise' de la semaine : non seulement 257.000 postes non agricoles ont créés contre un consensus proche de 230.000, mais les révisions des deux mois précédents ont aussi représenté un gain net de 147.000 emplois.
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C'est le 2ème coup dur politique pour le gouvernement Tsipras en 48H (après le coup de semonce de la BCE) et le 3ème est venu ce vendredi soir d'une nouvelle dégradation de la dette grecque à B- (autrement dit: probabilité de défaut imminent extrême).
Au final, les dégâts ne sont pas bien impressionnants: le Dow Jones et le S&P-500 ont perdu 0,34%, le Nasdaq Composite a cédé -0,43% ce qui a réduit les gains hebdomadaires à 3,7% pour le 'Dow' (qui finit positif de +0,01% sur l'année, admirable précision) et +3% pour le 'S&P et le
Nasdaq.
Les parapétrolières se sont bien comportées alors que le baril a connu la semaine la plus volatile de son histoire avec des écarts intraday au-delà des 10% dans les 2 sens: au final, le baril gagne +8,5% à New York (dont +3,5% ce vendredi), à 52,35$ sur le NYMEX.
Sur le front macroéconomique, après plusieurs déceptions (productivité, balance commerciale, consommation...) les opérateurs ont pu saluer le rapport sur l'emploi américain, la première vraie 'bonne surprise' de la semaine : non seulement 257.000 postes non agricoles ont créés contre un consensus proche de 230.000, mais les révisions des deux mois précédents ont aussi représenté un gain net de 147.000 emplois.
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