PARIS/LONDRES/BERLIN(Reuters) - La croissance du secteur manufacturier dans l'ensemble de la zone euro est restée stable en février, à son plus haut niveau depuis six mois, la faiblesse de l'euro favorisant les commandes à l'export et l'augmentation des effectifs, montrent lundi les résultats définitifs de l'enquête mensuelle de Markit auprès des directeurs d'achats.
L'indice PMI du secteur est demeuré inchangé à 51,0, très légèrement en dessous de l'estimation de 51,1 publiée le 20 février.
Le sous-indice de la production, qui entre dans le calcul de l'indice PMI composite attendu mercredi, est lui resté stable à 52,1.
Celui des nouvelles commandes à l'export a lui atteint son plus haut niveau depuis juillet 51,8 et celui de l'emploi son plus haut niveau depuis avril de l'an dernier.
"Le secteur manufacturier de la zone euro a à peine progressé en février, illustrant le malaise qui continue de peser sur l'économie industrielle de la région dans son ensemble", a commenté Chris Williamson, économiste en chef de Markit.
"Toutefois, au-delà du chiffre principal décevant, plusieurs domaines de l'économie manufacturière évoluent clairement à des vitesses différentes, du boom (en Irlande) à la déprime (en France)."
En Allemagne, la croissance du secteur manufacturier s'est accentuée en février grâce à une forte hausse des nouvelles commandes, montrent les résultats définitifs de Markit.
L'indice PMI manufacturier a atteint 51,1 contre 50,9 en janvier, dépassant la première estimation de 50,9 publiée le 20 février.
Les nouvelles commandes ont enregistré le mois dernier leur plus forte hausse en sept mois, précise l'enquête.
"Même si les taux de croissance restent inférieurs aux niveaux observés à la fin de l'an dernier, l'amélioration du sentiment économique et l'euro faible devraient favoriser la demande au cours des mois à venir", commente Oliver Kolodseike, économiste de Markit, dans un communiqué.
En France, l'activité dans le secteur manufacturier s'est contractée pour le dixième mois consécutif, selon les résultats définitifs de l'enquête mensuelle auprès des directeurs d'achats.
L'indice global du secteur est ressorti à 47,6 contre 49,2 en janvier, un niveau légèrement en-deçà de sa première estimation (47,7) et sous la barre de 50 qui sépare contraction et expansion de l'activité.
L'indice de la production recule à 47,0 contre 49,1 en janvier, signalant un neuvième mois consécutif de baisse.
Le volume des nouvelles commandes diminue une nouvelle fois, l'indice atteignant 45,0 contre 47,8 en janvier, soit la plus forte contraction depuis août. Le volume des nouvelles commandes à l'export diminue pour le dixième mois consécutif, à un rythme cependant moins marqué qu'auparavant.
L'indice de l'emploi recule légèrement à 48,5 contre 48,9 en janvier, signalant un onzième mois consécutif de suppressions de postes.
La croissance du secteur manufacturier britannique a de son côté atteint en février son plus haut niveau en sept mois, montrent lundi les résultats de l'enquête mensuelle Markit.
L'indice PMI a atteint 54,1 après 53,1 (révisé) en janvier, dépassant la plus optimiste des estimations d'économistes recueillies par Reuters. Ceux-ci tablaient en moyenne sur un chiffre de 53,4.
L'indice PMI suggère une croissance d'environ 0,5% du secteur manufacturier sur le trimestre, après +0,2% sur les trois derniers mois de 2014.
"Cela conforte le scénario d'une reprise plus large de la croissance au Royaume-Uni pour le trimestre", a commenté Rob Dobson, économiste senior de Markit.
La bonne santé du secteur manufacturier britannique est toutefois de plus en plus dépendante de la demande intérieure, le sous-indice des commandes à l'export ayant reculé à 49,2, ce qui traduit une contraction.
En Italie, l'activité du secteur manufacturier a progressé en février pour la première fois en cinq mois, laissant espérer une amélioration de la conjoncture après une longue période de récession ou de stagnation.
L'indice PMI Markit/ADACI est monté à 51,9 contre 49,9 en janvier, repassant pour la première fois depuis septembre la barre de 50 séparant contraction et expansion.
Les nouvelles commandes ont augmenté pour la première fois en cinq mois elles aussi, note Markit, ce sous-indice repassant de 47,8 à 51,2, principalement grâce au dynamisme des commandes en provenance de l'étranger, dont la hausse a été la plus marquée en huit mois.
Le secteur manufacturier espagnol est quant à lui resté en expansion en février et les nouvelles commandes ont atteint leur plus haut niveau depuis près de
PARIS/LONDRES/BERLIN(Reuters) - La croissance du secteur manufacturier dans l'ensemble de la zone euro est restée stable en février, à son plus haut niveau depuis six mois, la faiblesse de l'euro favorisant les commandes à l'export et l'augmentation des effectifs, montrent lundi les résultats définitifs de l'enquête mensuelle de Markit auprès des directeurs d'achats.
L'indice PMI du secteur est demeuré inchangé à 51,0, très légèrement en dessous de l'estimation de 51,1 publiée le 20 février.
Le sous-indice de la production, qui entre dans le calcul de l'indice PMI composite attendu mercredi, est lui resté stable à 52,1.
Celui des nouvelles commandes à l'export a lui atteint son plus haut niveau depuis juillet 51,8 et celui de l'emploi son plus haut niveau depuis avril de l'an dernier.
"Le secteur manufacturier de la zone euro a à peine progressé en février, illustrant le malaise qui continue de peser sur l'économie industrielle de la région dans son ensemble", a commenté Chris Williamson, économiste en chef de Markit.
"Toutefois, au-delà du chiffre principal décevant, plusieurs domaines de l'économie manufacturière évoluent clairement à des vitesses différentes, du boom (en Irlande) à la déprime (en France)."
En Allemagne, la croissance du secteur manufacturier s'est accentuée en février grâce à une forte hausse des nouvelles commandes, montrent les résultats définitifs de Markit.
L'indice PMI manufacturier a atteint 51,1 contre 50,9 en janvier, dépassant la première estimation de 50,9 publiée le 20 février.
Les nouvelles commandes ont enregistré le mois dernier leur plus forte hausse en sept mois, précise l'enquête.
"Même si les taux de croissance restent inférieurs aux niveaux observés à la fin de l'an dernier, l'amélioration du sentiment économique et l'euro faible devraient favoriser la demande au cours des mois à venir", commente Oliver Kolodseike, économiste de Markit, dans un communiqué.
En France, l'activité dans le secteur manufacturier s'est contractée pour le dixième mois consécutif, selon les résultats définitifs de l'enquête mensuelle auprès des directeurs d'achats.
L'indice global du secteur est ressorti à 47,6 contre 49,2 en janvier, un niveau légèrement en-deçà de sa première estimation (47,7) et sous la barre de 50 qui sépare contraction et expansion de l'activité.
L'indice de la production recule à 47,0 contre 49,1 en janvier, signalant un neuvième mois consécutif de baisse.
Le volume des nouvelles commandes diminue une nouvelle fois, l'indice atteignant 45,0 contre 47,8 en janvier, soit la plus forte contraction depuis août. Le volume des nouvelles commandes à l'export diminue pour le dixième mois consécutif, à un rythme cependant moins marqué qu'auparavant.
L'indice de l'emploi recule légèrement à 48,5 contre 48,9 en janvier, signalant un onzième mois consécutif de suppressions de postes.
La croissance du secteur manufacturier britannique a de son côté atteint en février son plus haut niveau en sept mois, montrent lundi les résultats de l'enquête mensuelle Markit.
L'indice PMI a atteint 54,1 après 53,1 (révisé) en janvier, dépassant la plus optimiste des estimations d'économistes recueillies par Reuters. Ceux-ci tablaient en moyenne sur un chiffre de 53,4.
L'indice PMI suggère une croissance d'environ 0,5% du secteur manufacturier sur le trimestre, après +0,2% sur les trois derniers mois de 2014.
"Cela conforte le scénario d'une reprise plus large de la croissance au Royaume-Uni pour le trimestre", a commenté Rob Dobson, économiste senior de Markit.
La bonne santé du secteur manufacturier britannique est toutefois de plus en plus dépendante de la demande intérieure, le sous-indice des commandes à l'export ayant reculé à 49,2, ce qui traduit une contraction.
En Italie, l'activité du secteur manufacturier a progressé en février pour la première fois en cinq mois, laissant espérer une amélioration de la conjoncture après une longue période de récession ou de stagnation.
L'indice PMI Markit/ADACI est monté à 51,9 contre 49,9 en janvier, repassant pour la première fois depuis septembre la barre de 50 séparant contraction et expansion.
Les nouvelles commandes ont augmenté pour la première fois en cinq mois elles aussi, note Markit, ce sous-indice repassant de 47,8 à 51,2, principalement grâce au dynamisme des commandes en provenance de l'étranger, dont la hausse a été la plus marquée en huit mois.
Le secteur manufacturier espagnol est quant à lui resté en expansion en février et les nouvelles commandes ont atteint leur plus haut niveau depuis près de huit ans, bénéficiant du retour de la demande après une grave crise économique, montre l'enquête mensuelle de Markit.
L'indice PMI a légèrement reculé à 54,2 contre 54,7 en janvier mais il se maintient pour le 15e mois consécutif au-dessus de la barre de 50 séparant expansion et contraction de l'activité.
L'indice des nouvelles commandes a lui atteint 56,8, son plus haut niveau depuis avril 2007.
"La vigueur de l'expansion des nouvelles affaires est particulièrement satisfaisante, la hausse ayant atteint récemment son plus haut niveau depuis la période précédant la crise économique", note Andrew Harker, économiste de Markit.
L'enquête traduit aussi une hausse des effectifs, précise l'institut.
(Juliette Rouillon et Jean-Baptiste Vey pour le service français, édité par Marc Angrand)