La Bourse de Paris reprenait son souffle mercredi à l'ouverture (-0,16%), après une nette ascension la veille, dans l'attente de la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed).
A 09H28, l'indice CAC 40 perdait 8,10 points à 5.143,09 points. La veille, il avait fini en hausse de 1,52%, tandis que Wall Street s'est essoufflée dans la soirée jusqu'à terminer la séance en baisse.
L'attention devrait être particulièrement tournée vers les Etats-Unis dans la soirée, car outre les minutes de la Fed, le géant de l'aluminium Alcao ouvrira comme toujours la saison américaine des résultats d'entreprises.
"Avant les résultats d' Alcoa (NYSE:AA) ce soir, qui lancent traditionnellement la saison de publication" aux Etats-Unis, les investisseurs vont suivre "les minutes du dernier FOMC (comité de politique monétaire de la Fed, ndlr) à 20H00 principal rendez-vous de la journée", ont noté les analystes de Aurel BGC.
Ce compte-rendu pourrait ainsi éclairer "le contexte qui a amené la Fed le mois dernier à décider d'abandonner le mot +patience+ dans sa communication tout en revoyant à la baisse ses prévisions de croissance et d'inflation", a estimé Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.
Du côté des indicateurs, les perspectives économiques pour le 2e trimestre 2015 de la zone euro sont à l'agenda, tout comme son commerce de détail en février.
En Allemagne les commandes à l'industrie ont encore reculé en février, de 0,9% sur un mois, ne parvenant pas à rebondir comme l'espéraient les analystes
Autre événément à l'agenda: le Premier ministre grec Alexis Tsipras à Moscou sera l'hôte de Vladimir Poutine dans le cadre d'une visite de deux jours à Moscou en pleine négociation avec les créanciers du pays, l'UE et le FMI, et au grand dam de ses partenaires européens.
Mais selon les analystes de Aurel BGC, les marchés actions "devraient rester insensibles dans l'immédiat à ces manœuvres et devraient davantage s'intéresser aux opérations" de fusion acquisition, à l'instar de l'offre amicale faite par le groupe pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell sur le producteur britannique d'hydrocarbures BG Group (LONDON:BG), valorisé 47 milliards de livres (64 milliards d'euros).