A mi-séance sur les marchés pétroliers du Vieux Continent, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord d'échéance août se tassait de 1,1% à 62,9 dollars, le WTI américain de même échéance laissant 1,5% à 58,6 dollars.
Ce faisant, les cours des barils de référence reperdent l'essentiel du terrain gagné hier.
'Les cours ont été soutenus in extremis hier par les espoirs d'un accord avec la Grèce', rappellent ce matin les analystes Matières premières de Commerzbank (XETRA:CBKG). Malgré l'annonce d'un référendum par Athènes, il semble bien que les tractations se poursuivent en sous-main.
Un article du Financial Times indique même ce matin qu'Athènes aurait, hier soir par courrier, accepté l'essentiel des propositions formulées le week-end dernier. Bref, la visibilité est faible.
Ce qui est sûr, c'est qu'Athènes n'a pas honoré hier soir une échéance de la dette qu'elle doit au FMI, et que le plan d'aide financier de l'Europe a également pris fin à minuit.
Plus fondamentalement, ajoute Commerzbank, 'le marché est littéralement submergé par le brut de l'Opep'. Selon plusieurs agences de presse, le cartel pétrolier, dont les quotas officiels sont toujours de 30 millions de barils de pétrole/jour, extrairait effectivement 31,6 millions de barils/jour, du jamais vu depuis trois ans.
Les sondages réalisés par l'agence Bloomberg témoignent même d'une production de 32,1 millions de barils/jour.
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