PARIS (Reuters) - Répétition coquille dans le 1er paragraphe
Salah Abdeslam, un homme toujours activement recherché en Europe après les attentats de Paris, est allé chercher en Hongrie deux personnes qui n'ont pas été identifiées en septembre dernier, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Selon RTL, qui a révélé l'information, les enquêteurs pensent que les deux inconnus pourraient être deux membres du commando venus de Syrie.
Salah Abdeslam a été contrôlé le 9 septembre à la frontière autrichienne alors qu'il rentrait de Hongrie dans une voiture louée en Belgique, a précisé la source.
Un mois plus tôt, le djihadiste présumé avait déjà été contrôlé le 4 août en Grèce, au moment d'embarquer dans un ferry en partance pour Bari, en Italie, précise RTL.
Ces éléments confortent l'hypothèse selon laquelle Salah Abdeslam, qui a loué deux voitures et un logement utilisés par des membres du commando, était a minima logisticien du réseau.
Des traces ADN le situent dans la Clio qui aurait amené les kamikazes au Stade de France. Les enquêteurs supposent qu'il s'est ensuite rendu dans le 18e arrondissement pour commettre un attentat revendiqué par l'Etat islamique, mais non réalisé, et où la voiture a été retrouvée.
Ils ne savent pas si le fugitif, dont la trace s'est perdue en Belgique, a renoncé à son projet ou s'il a eu un problème technique, par exemple avec sa ceinture d'explosifs.
Le Premier ministre, Manuel Valls, a déclaré lundi ne pas pouvoir confirmer la présence en Syrie de ce Français qui vivait en Belgique, soulignant qu'il s'agissait d'une "hypothèse".
(Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)