Mercredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne optait pour une légère hausse qui la rapprochait toujours plus près des 1,10 dollar. A mi-séance, l'euro gagne ainsi 0,29% à 1,0925 dollar, 0,17% à 1,0830 franc suisse et 0,14% à 134,01 yens, la neutralité étant de mise face au sterling.
Après la relative déception causée par les annonces de la BCE, la semaine dernière, la valeur relative de la devise est remontée, les anticipations de mesures accommodantes de la BCE étant déçues.
Désormais, l'attention des opérateurs de changes se focalise sur la Réserve fédérale américaine : à l'issue du FOMC qui prendra fin le 16 décembre prochain, et après un bon rapport sur l'emploi en novembre, la banque centrale américaine pourrait relever ses taux directeurs au plus bas depuis fin 2008, à 0-0,25%.
Pour mémoire, cet outil de la politique monétaire conventionnelle n'a plus été relevé depuis juin 2006 : après l'arrêt du QE, soit les rachats d'actifs, intervenu l'an dernier, il s'agirait d'une étape de plus marquant le profond changement de l'orientation de la politique monétaire américaine. D'ici là, l'incertitude qui entoure cette éventuelle échéance majeure incite les opérateurs à rester sur leur quant-à-soi.
Notons d'ailleurs que le rendement de l'emprunt d'Etat fédéral à deux ans, qui en octobre dépassait difficilement les 0,60%, est maintenant de 0,93%.
A l'exclusion des stocks des grossistes et de ceux de produits pétroliers, l'agenda statistique américain de l'après-midi restera peu fourni.
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