A plus haut en quatre mois ! Mercredi midi sur les marchés pétroliers, le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre poursuivait sa reprise en gagnant encore 1,7% à 51,8 dollars, le WTI américain d'échéance novembre le suivant de 1,6% à 49,5 dollars.
Rappelons que si le point bas annuel du baril de Brent remonte au 20 janvier, à 27,1 dollars, son sommet date toujours du 9 juin, à 52,9 dollars. Un niveau qui se rapproche rapidement.
A en croire les analystes de Saxo Banque, et après l'annonce de la restauration prochaine de ses quotas par l'Opep, une délégation du ministère de l'énergie de l'Iran se rendra en Russie en octobre ou en novembre pour présenter des accords pétroliers potentiels aux entreprises russes. L'Iran qui est pour l'instant autorisé à produire sur ses capacités maximales pourrait devenir un partenaire majeur pour la Russie.
Ce qui pourrait aussi signaler que la restauration des quotas de l'Opep, entre 32,5 et 33 millions de barils/jour contre une production supérieure à 33,5 millions de barils/jour à cette heure, pourrait s'étendre à la Russie. Extérieur au cartel, ce pays produit une quantité de brut équivalente à celle de l'Arabie saoudite, le leader de l'Opep.
Chez Commerzbank (DE:CBKG), on souligne par ailleurs que l'API, l'organisme privé qui mesure les stocks américains de produits pétroliers, a indiqué hier que ceux de brut s'étaient fortement contractés la semaine passée : - 7,6 millions d'unités. Or l'Energy Information Agency fédérale fera le point tout à l'heure de manière officielle sur ce sujet. Et pour le moment, le consensus table sur une accumulation. Une bonne surprise serait-elle finalement en vue ?
EG
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