PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes ont ouvert lundi en légère baisse, la forte progression des dernières semaines se prêtant à des prises de bénéfices à l'approche de la fin de l'année.
À Paris, l'indice CAC 40 perd 0,39% à 4.814,62 points vers 08h15 GMT. À Francfort, le Dax cède 0,08% et à Londres, le FTSE abandonne 0,25%.
L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 0,24%, le FTSEurofirst 300 de 0,23% et le Stoxx 600 de 0,27%.La Bourse de Tokyo a terminé quasiment sans changement.
L'indice MSCI regroupant les valeurs d'Asie et du Pacifique (hors Japon) est pour sa part tombé à un creux de quatre semaines et cède environ 0,3%, les marchés émergents restant en proie à des mouvements de sorties de capitaux depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine le 8 novembre.
La politique de relance et de dérégulation promise par le président américain élu profite en revanche à Wall Street, où le Dow Jones a enregistré la semaine dernière un sixième gain hebdomadaire consécutif, sans parvenir toutefois à franchir la barre symbolique des 20.000 points.
Aux valeurs en Europe, Danone (PA:DANO) perd environ 2% après avoir ajusté ses objectifs pour 2016.
Il s'agit de la deuxième plus forte baisse de l'EuroStoxx 50 derrière Deutsche Bank (DE:DBKGn), qui recule d'environ 3%. Une filiale de la banque allemande a accepté de payer plus de 40 millions de dollars (38,2 millions d'euros) dans le cadre du règlement amiable d'un litige portant sur des soupçons de tromperie de certains clients au sujet de l'exécution de leurs ordre sur des "dark pools", des plates-formes de transactions anonymes.
Contre la tendance, le suédois SCA prend plus de 4%, plus forte hausse du FTSEurofirst 300, après l'acquisition de l'allemand BSN medical, fabricant de dispositifs médicaux adhésifs ou orthopédiques tels que pansements ou attelles, pour 2,74 milliards d'euros.
Sur le marché des changes, le dollar se replie un peu après ses pics de près de 14 ans touchés la semaine dernière.
Les cours du pétrole continuent pour leur part de profiter de l'accord sur une limitation mondiale de la production, le Brent se traitant à quasiment 55,50 dollars le baril.
(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)