Des proches d'Angela Merkel, des commissaires européens tancent la France pour ses déficits chroniques à répétition ('multi récidivisme') et ses budgets qui ne tiennent pas la route... mais les marchés eux, se moquent des petites querelles intra européennes et ils plébiscitent nos OAT !
Elles viennent en l'espace de 24H de réduire de -5Pts de base leur 'spread' par rapport aux Bunds (qui ne bougent plus de la zone des 0,7%) en plongeant sous le seuil des 1,00% ce jeudi (soit 30Pts de base de 'prime', une des plus faibles de la décennie).
Le rendement de notre AOT à '10 ans' avait rouvert autour de 1,02% hier matin et il a atteint à midi un nouveau plancher historique 0,996%.
Cela semblait impossible aux spécialiste et pourtant, c'est devenu une réalité: la France emprunte sur le marché secondaire en-dessous de 1%.
Ce petit miracle, on le doit aux achats massifs des fonds de pension japonais: 1% de rendement, c'est toujours 2 fois plus que les JYGB 2024 qui rapportent... 0,42% (contre 0,4350% la veille).
Et qu'Est-ce qui pourrait interdire que les Bunds affichent prochainement 0,5% et les OAT 0,75% ?
Le Japon est totalement insolvable et monétise sa dette à 100%, la France n'est pas dans de pires conditions, surtout avec la BCE à la manoeuvre.
Après Draghi vendredi, le vice-président de la BCE a réaffirmé que l'institut de Francfort se tenait prêt à 'recalibrer et diversifier' ses moyens d'action... une allusion très directe à une campagne de rachat de dettes souveraines sous forme d'un 'QE' classique.
Des achats qui ont comme but de faire baisser les taux... mais à 0,7% en Allemagne ou à 1,88% en Espagne, ont-ils besoin de baisser davantage ?
La BCE justifie de nouvelles initiatives par une lutte sans merci destinée à juguler la déflation: mais plus les taux baissent en Europe -et c'est le cas depuis l'été 2012- plus l'inflation s'effondre.
Elle a reculé à 0,6% sur un an en novembre en Allemagne, les prix à la consommation en Espagne s'avèrent négatifs de -0,5% en novembre (en rythme annuel) au terme d'un 5ème mois consécutif de baisse.
L'Italie est à la fois en récession et en déflation et des taux à 2,08% sont certainement trop élevés... mais le risque d'insolvabilité est au moins aussi élevé voir supérieur à ce qu'il était en 2012, quand le pays affichait sa fameuse 'croissance nominale' dont plus grand monde ne parle aujourd'hui, parce que le ressort est bel et bien cassé.
Les marchés obligataires ont de bonnes raisons d'être sereins ce jeudi -alors que les Etats Unis sont en congé jusqu'à lundi- puisque le vice-gouverneur de la banque centrale chinoise (PBOC), Hu Xiaolian, confirme la nouvelle orientation monétaire adoptée vendredi dernier (réduction graduelle des taux directeurs) et réaffirme que la Chine vise un taux de croissance annualisé de 7,4% (contre 7,2% estimé actuellement par HSBC).
NB: la PBOC injecte 4,6MdsE cette semaine dans son système financier pour soutenir le crédit.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Elles viennent en l'espace de 24H de réduire de -5Pts de base leur 'spread' par rapport aux Bunds (qui ne bougent plus de la zone des 0,7%) en plongeant sous le seuil des 1,00% ce jeudi (soit 30Pts de base de 'prime', une des plus faibles de la décennie).
Le rendement de notre AOT à '10 ans' avait rouvert autour de 1,02% hier matin et il a atteint à midi un nouveau plancher historique 0,996%.
Cela semblait impossible aux spécialiste et pourtant, c'est devenu une réalité: la France emprunte sur le marché secondaire en-dessous de 1%.
Ce petit miracle, on le doit aux achats massifs des fonds de pension japonais: 1% de rendement, c'est toujours 2 fois plus que les JYGB 2024 qui rapportent... 0,42% (contre 0,4350% la veille).
Et qu'Est-ce qui pourrait interdire que les Bunds affichent prochainement 0,5% et les OAT 0,75% ?
Le Japon est totalement insolvable et monétise sa dette à 100%, la France n'est pas dans de pires conditions, surtout avec la BCE à la manoeuvre.
Après Draghi vendredi, le vice-président de la BCE a réaffirmé que l'institut de Francfort se tenait prêt à 'recalibrer et diversifier' ses moyens d'action... une allusion très directe à une campagne de rachat de dettes souveraines sous forme d'un 'QE' classique.
Des achats qui ont comme but de faire baisser les taux... mais à 0,7% en Allemagne ou à 1,88% en Espagne, ont-ils besoin de baisser davantage ?
La BCE justifie de nouvelles initiatives par une lutte sans merci destinée à juguler la déflation: mais plus les taux baissent en Europe -et c'est le cas depuis l'été 2012- plus l'inflation s'effondre.
Elle a reculé à 0,6% sur un an en novembre en Allemagne, les prix à la consommation en Espagne s'avèrent négatifs de -0,5% en novembre (en rythme annuel) au terme d'un 5ème mois consécutif de baisse.
L'Italie est à la fois en récession et en déflation et des taux à 2,08% sont certainement trop élevés... mais le risque d'insolvabilité est au moins aussi élevé voir supérieur à ce qu'il était en 2012, quand le pays affichait sa fameuse 'croissance nominale' dont plus grand monde ne parle aujourd'hui, parce que le ressort est bel et bien cassé.
Les marchés obligataires ont de bonnes raisons d'être sereins ce jeudi -alors que les Etats Unis sont en congé jusqu'à lundi- puisque le vice-gouverneur de la banque centrale chinoise (PBOC), Hu Xiaolian, confirme la nouvelle orientation monétaire adoptée vendredi dernier (réduction graduelle des taux directeurs) et réaffirme que la Chine vise un taux de croissance annualisé de 7,4% (contre 7,2% estimé actuellement par HSBC).
NB: la PBOC injecte 4,6MdsE cette semaine dans son système financier pour soutenir le crédit.
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