Les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont plongé dimanche, premier jour ouvrable après la décision de l'Opep de reconduire son plafond de production qui a accentué l'effondrement des cours du brut.
Les sept marchés des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) étaient fermés vendredi et samedi, après l'annonce jeudi du maintien du plafond de la production du cartel malgré la surabondance de l'offre.
La Bourse de Dubaï a perdu plus de 5% quelques minutes après l'ouverture et son indice est tombé à 4.273 points. Toutes les actions étaient dans le rouge.
A Abou Dhabi, l'indice de la deuxième bourse des Emirats arabes unis perdait 1% à 4.753 points.
La Bourse koweïtienne reculait de 2% à 6.846,50 points, et celle de Mascate chutait de 1,8%.
Au Qatar, le marché plongeait de 4% et son indice est passé sous la barre psychologique de 1.300 points, moins de cinq minutes après le début des cotations.
Le marché saoudien, le plus grand du monde arabe, ouvrait plus tard.
La décision de l'Opep a été accueillie positivement par les bourses dans le monde car la baisse des prix du pétrole devrait relancer l'économie. En revanche, un effondrement des cours du brut aura un impact négatif sur les budgets des monarchies du Golfe dont les recettes pétrolières constituent environ 90% de leurs revenus.