Investing.com — Barclays (LON:BARC) a dégradé LVMH (EPA:LVMH) à "equal weight" contre "overweight", citant des vents contraires macroéconomiques persistants, des pressions sur les marges et des perspectives de reprise affaiblies pour la division principale Mode & Maroquinerie (FLG) de l’entreprise.
Le courtier a abaissé son objectif de cours sur l’action à 550€ contre 755€ et a réduit ses prévisions de bénéfice par action pour 2025 de 16%.
Cette décision reflète une prudence croissante concernant la demande de produits de luxe, particulièrement aux États-Unis, que Barclays considérait auparavant comme un moteur de croissance clé.
Au lieu de cela, un contexte macroéconomique détérioré, marqué par la hausse des tarifs douaniers, l’affaiblissement du sentiment des consommateurs et les risques de récession, a forcé une réévaluation.
Barclays prévoit désormais une contraction du PIB américain de 1,5% au troisième trimestre et de 0,5% au quatrième.
FLG, qui comprend Louis Vuitton et Dior, a continué de sous-performer au premier trimestre et devrait afficher une baisse de revenus de 3% pour l’année.
Barclays estime que sa marge EBIT chutera à 34,9%, contre 39,9% en 2023, se rapprochant des niveaux d’avant la pandémie.
Un ralentissement similaire est anticipé dans d’autres segments, avec un EBIT global du groupe qui devrait chuter de 15% à 17,6 milliards €, ramenant la marge à 21,6%.
Bien que certaines marques comme Louis Vuitton restent résilientes, d’autres ont du mal à retrouver leur élan, contribuant à un écart de performance croissant entre LVMH et ses concurrents comme Hermès (EPA:HRMS) et Richemont (SIX:CFR).
Les perspectives pour les consommateurs américains et chinois, traditionnellement les principaux moteurs de croissance du secteur, se sont affaiblies en raison de dépenses offshore plus lentes et de taux de change moins favorables.
LVMH a signalé une baisse notable des achats des touristes chinois au Japon au premier trimestre, une tendance qui devrait se poursuivre.
Les tarifs douaniers ont ajouté de la pression, bien que Barclays estime que la plupart des entreprises de luxe répercuteront ces coûts sur les consommateurs.
LVMH a déjà augmenté ses prix américains de 4% en moyenne sur plusieurs produits phares. Cependant, les consommateurs aspirationnels étant plus sensibles aux augmentations de prix, de nouvelles hausses pourraient rencontrer de la résistance.
D’autres divisions, notamment Vins & Spiritueux et Parfums & Cosmétiques, ont également connu des revers.
Les ventes de cognac aux États-Unis et en Chine restent faibles, tandis que le segment beauté est devenu négatif pour la première fois depuis plusieurs années.
Même la Distribution Sélective, soutenue par Sephora, montre des signes de ralentissement face à l’intensification de la concurrence d’Amazon (NASDAQ:AMZN).
Malgré une chute de 23% du cours de l’action depuis le début de l’année, LVMH se négocie à environ 20 fois les bénéfices projetés pour 2025, conformément à sa moyenne sur cinq ans.
Barclays prévient que lors des ralentissements passés, notamment la crise financière de 2008 et le début de la période COVID, la valorisation de l’action a touché un plancher plus proche de 16 fois les bénéfices prévisionnels.
Bien que les risques à la hausse incluent une reprise plus rapide que prévu de la demande des consommateurs ou une reprise en Chine stimulée par des mesures de relance, Barclays voit peu de catalyseurs à court terme.
Le courtier maintient une vision neutre sur le secteur européen du luxe et continue de privilégier Hermès et Richemont, citant des fondamentaux plus solides et une dynamique de marque plus résiliente.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.