Investing.com — L’Inde gagne du terrain dans la fabrication de semi-conducteurs alors que les entreprises mondiales commencent à réagir à l’évolution de la dynamique commerciale et à la hausse des tarifs douaniers, selon les analystes de Barclays (LON:BARC), qui estiment que les efforts de localisation du pays s’accélèrent en conséquence.
Les analystes de Barclays ont déclaré que les progrès réalisés par l’Inde dans la construction d’une chaîne d’approvisionnement nationale en électronique et semi-conducteurs sont "solides", citant l’intérêt croissant des fabricants mondiaux de puces, notamment Infineon (OTC:IFNNY), qui a récemment signé un protocole d’accord avec l’acteur local CDIL pour des services d’emballage.
NXP (NASDAQ:NXPI) est également en pourparlers avec Tata Electronics pour devenir un client de fonderie et d’assemblage et de test de semi-conducteurs externalisés (OSAT), rejoignant potentiellement une vague d’entreprises étrangères qui développent leur production en Inde.
Ce changement intervient alors que l’Inde se positionne comme bénéficiaire des tensions commerciales mondiales croissantes, notamment entre les États-Unis et la Chine.
Les tarifs douaniers ont poussé les entreprises à diversifier leurs chaînes d’approvisionnement, et les analystes de Barclays estiment que les taux de droits de douane réciproques relativement plus bas de l’Inde et ses négociations commerciales en cours avec les États-Unis en font une alternative stratégique. "Les tarifs douaniers pourraient être un vent favorable pour l’électronique nationale", ont-ils déclaré.
L’attrait de l’Inde est également soutenu par un programme d’incitation approuvé par le gouvernement de 2,7 milliards de dollars pour les sous-ensembles et composants électroniques.
Ce programme comprend des incitations liées aux revenus et un soutien aux dépenses d’investissement pour attirer la production de composants nus et de biens d’équipement utilisés dans la fabrication électronique.
Selon Barclays, cela pourrait réduire la dépendance de l’Inde vis-à-vis des importations préemballées et renforcer la demande de semi-conducteurs produits localement.
Les analystes de Barclays ont noté que plusieurs entreprises mondiales réagissent déjà à ces changements. Apple (NASDAQ:AAPL) a confirmé que la majorité des iPhones vendus aux États-Unis seront assemblés en Inde.
Foxconn (SS:601138) prévoit apparemment une nouvelle installation de 300 acres à Greater Noida, tandis qu’Alphabet (NASDAQ:GOOGL) et Samsung (KS:005930) envisagent de déplacer leur production du Viêt Nam vers l’Inde. Des marques de PC comme Lenovo, HP (NYSE:HPQ), MSI et Asus cherchent également à développer leurs opérations de fabrication locales.
Les analystes ont signalé une augmentation des importations d’équipements comme un autre indicateur de l’élan croissant de l’Inde.
Les importations d’équipements pour semi-conducteurs ont atteint des niveaux record en 2024, malgré un ralentissement au quatrième trimestre. Les exportations de smartphones augmentent également rapidement, et les ventes de véhicules électriques dans le pays s’accélèrent.
La première usine de semi-conducteurs de Tata Electronics reste sur la bonne voie, malgré des retards dans certains projets back-end et une pause signalée dans le projet Adani/Tower.
Barclays considère le projet de Tata comme une étape clé dans la construction de la capacité de fabrication de puces front-end de l’Inde.
Les progrès de l’Inde attirent davantage l’attention des grandes entreprises internationales. Infineon envisage une fabrication locale en Inde, bien que cela dépendra de la maturité de la chaîne de valeur nationale.
L’entreprise vise à doubler ses effectifs en Inde et s’est fixé un objectif de 1 milliard de dollars de revenus provenant du pays d’ici 2030.
Les analystes de Barclays ont également signalé des signes récents de mouvement dans la chaîne d’approvisionnement des matériaux pour semi-conducteurs.
Fujifilm a signé un accord avec Tata Electronics pour explorer la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement locale pour les matériaux de puces, tandis que Merck (NSE:PROR) et Linde (NYSE:LIN) évaluent apparemment des investissements dans des installations pour produits chimiques spécialisés et gaz de haute pureté.
L’entrée potentielle de Tesla (NASDAQ:TSLA) dans l’écosystème indien des semi-conducteurs pourrait accélérer davantage cette tendance.
Les entreprises du groupe Tata auraient signé des accords mondiaux avec Tesla, tandis que le fabricant de véhicules électriques est également en pourparlers préliminaires avec les développeurs d’installations back-end CG Semi et Micron (NASDAQ:MU).
Bien que les détails restent flous, les analystes de Barclays ont déclaré que de telles démarches signaleraient une confiance croissante dans les ambitions de l’Inde en matière de fabrication de puces.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.