Ces 7 actions françaises "Superstars du rendement" pourraient s’envoler jusquà +45%
Investing.com — Bernstein a averti les investisseurs dans une note publiée mercredi de ne pas se laisser tromper par les solides résultats du deuxième trimestre dans le secteur automobile américain, prévenant qu’un ralentissement se profile au second semestre 2025 et jusqu’en 2026.
La société a déclaré que la vigueur du deuxième trimestre est un "mirage", alimenté par une anticipation de la demande liée aux tarifs douaniers plutôt que par une croissance durable.
"L’anticipation de la demande liée aux tarifs douaniers a embelli les ventes et les bénéfices du secteur automobile américain", ont écrit les analystes de Bernstein, notant que les volumes de mars et avril ont augmenté respectivement de 9,4% et 10,4% en glissement annuel.
Les prix seraient restés stables et les remises modestes, aidant les constructeurs à préserver leurs prix nets. Mais Bernstein a souligné : "Il s’agit d’un phénomène temporaire, pas d’une reprise structurelle."
Alors que les consommateurs se sont précipités pour acheter avant l’entrée en vigueur des tarifs douaniers, les constructeurs automobiles devraient maintenant faire face à une demande plus faible dans les mois à venir.
"L’anticipation des achats laisse un vide au second semestre : attendez-vous à un impact de 3 à 4% sur le SAAR", a averti Bernstein, estimant qu’environ 300.000 unités ont été déplacées vers le début de 2025, créant un déficit potentiel au second semestre.
Selon la firme, les réductions de production reflètent déjà cette prudence. "Les constructeurs ont réduit leurs plans de production de -6,7% du deuxième trimestre 2025 au quatrième trimestre 2026", les réductions les plus sévères étant attendues aux troisième et quatrième trimestres de 2025.
Ils ajoutent que les véhicules électriques à batterie sont les plus durement touchés, avec une production planifiée moyenne en baisse de 17,5% par trimestre, bien que les modèles à moteur à combustion interne représentent la majeure partie des baisses de volume global.
Bernstein prévoit d’autres baisses à venir : "Le cycle de dégradation n’est pas terminé, les estimations pour le second semestre et 2026 sont encore trop élevées."
La firme s’attend à ce que l’optimisme des investisseurs s’estompe à mesure que les données estivales confirmeront un affaiblissement des ventes et une augmentation des remises. "Les valorisations ont rebondi dans l’espoir d’un allègement tarifaire et n’ont pas intégré les perspectives plus difficiles", ont conclu les analystes.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.