Le ministère américain de la justice a annoncé que Boeing (NYSE:BA) allait plaider coupable d'une accusation de complot frauduleux et payer une amende de 243,6 millions de dollars. Cette décision fait suite à la violation d'un accord de poursuites différées datant de 2021.
Le 7 juillet, le constructeur aéronautique avait donné son accord de principe pour admettre qu'il avait conspiré pour frauder l'Administration fédérale de l'aviation (FAA). Les allégations du ministère de la Justice soulignaient que Boeing avait sciemment fourni de fausses représentations concernant le logiciel de contrôle de vol critique du 737 MAX.
Cet accord de plaidoyer finalise les négociations entre Boeing et le gouvernement, réglant les accusations liées à l'affaire du 737 MAX. L'amende imposée s'inscrit dans le cadre des mesures prises par le ministère de la Justice, qui tient Boeing pour responsable de ses agissements au cours du processus de certification de l'avion.
Le 737 MAX a été cloué au sol dans le monde entier en mars 2019 après deux accidents mortels qui ont coûté la vie à 346 personnes. Les enquêtes sur ces crashs ont révélé que des failles dans le système d'augmentation des caractéristiques de manœuvre (MCAS), un nouveau logiciel de contrôle de vol, étaient liées aux accidents.
La reconnaissance de la culpabilité de Boeing dans cette affaire constitue une étape importante dans les procédures judiciaires liées à la controverse sur le 737 MAX. L'amende et le plaidoyer s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par les organismes de réglementation pour garantir la sécurité aérienne et la responsabilité des entreprises.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.