3 grandes erreurs du marché sur les actions américaines en ce moment selon HSBC
Investing.com - De nombreux investisseurs se tournent vers les actions japonaises comme source de diversification face aux valeurs américaines plus coûteuses, selon les analystes de BofA.
Dans une note aux clients, les stratèges dirigés par Masashi Akutsu ont indiqué qu’une série de réunions avec des investisseurs du monde entier a révélé que l’intérêt pour les marchés boursiers du Japon était "plus positif que prévu".
Les investisseurs européens semblaient globalement neutres sur les actions japonaises, ont-ils noté, tandis que ceux du Canada étaient "surpondérés ou légèrement surpondérés" sur ces titres.
Aux États-Unis, les investisseurs expérimentés sur les actions japonaises avaient tendance à être "sous-pondérés", beaucoup citant un "manque de catalyseurs" dans le pays.
"Cependant, nous avons été surpris par le nombre d’investisseurs qui s’intéressaient nouvellement aux actions japonaises, nous rappelant l’époque où les investisseurs asiatiques avaient transféré des fonds vers les actions japonaises et contribué à déclencher un rallye il y a 1-2 ans", ont écrit les analystes.
Le besoin de diversification face aux valorisations élevées des actions américaines était l’un des principaux moteurs de cet engagement envers les actions japonaises, ont-ils ajouté, précisant que les investisseurs étaient également attirés par les signes d’accélération des réformes d’entreprise et la transition du Japon vers "une économie inflationniste".
Bien que le courtier ait souligné qu’il était trop tôt pour parler d’un boom d’intérêt pour les actions japonaises, ils estiment que "ce changement discret dans l’allocation des fonds [...] a conduit à 10 semaines consécutives d’achats nets par les investisseurs étrangers".
Néanmoins, ils ont indiqué que certaines préoccupations persistent, notamment concernant la trajectoire des négociations commerciales entre les États-Unis et le Japon. Une pause de la Maison Blanche sur des droits "réciproques" élevés imposés à plusieurs pays, dont le Japon, doit expirer début novembre, et l’incertitude entoure les discussions américaines sur d’éventuels nouveaux accords commerciaux.
Une possible hausse des rendements de la dette publique japonaise et son impact sur l’économie réelle constituait une autre source d’inquiétude, ont-ils déclaré.
"Il semble que davantage d’investisseurs étrangers que d’investisseurs nationaux s’en préoccupent, en partie en raison des effets d’entraînement sur les taux d’intérêt dans d’autres marchés", ont précisé les analystes.
Enfin, les décisions de politique monétaire de la Banque du Japon étaient également au centre de l’attention. Mardi, la BOJ a maintenu ses taux d’intérêt inchangés comme largement anticipé, et a déclaré qu’elle réduirait le rythme auquel elle diminue ses achats mensuels d’obligations à partir du prochain exercice fiscal.
La BOJ a maintenu son taux directeur à 0,5% pour une troisième réunion consécutive après une hausse de 25 points de base en janvier. À partir d’avril 2026, la BOJ a également indiqué qu’elle réduirait ses achats d’obligations d’environ 200 milliards de yens par trimestre, contre un rythme actuel de 400 milliards de yens par trimestre.
Cette mesure vise probablement à réduire les perturbations du marché tout en maintenant un soutien suffisant à l’économie japonaise, qui fait face à des vents contraires accrus en raison des droits de douane américains élevés.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.