En données sous-jacentes, le résultat net de Schneider Electric s'est accru, au terme du 1er semestre de son exercice 2014, de 20% à à 851 millions d'euros, tout en stagnant en données part du groupe. Ces comptes ont légèrement manqué les attentes du consensus en raison de la faiblesse de la demande en Europe et en Amérique du Nord au 2e trimestre et du poids des changes. Le PDG Jean-Pascal Tricoire a cependant confirmé les prévisions annuelles.
En données part du groupe, le bénéfice se tasse cependant de 1% à 821 millions.
Sur la période, le chiffre d'affaires du spécialiste des systèmes électriques basse tension affiche une croissance de 3,2% en données publiées, à 11,7 milliards d'euros. A changes constants, une hausse de 8,6% est constatée, signe d'un effet devises très négatif.
Notons qu'en données organiques, soit à périmètre et changes constants, la hausse semestrielle du CA se limite à 0,6%, sachant qu'une contraction de 1,1% a été constatée au 2e trimestre, avec notamment - 4% en Europe de l'Ouest et - 3% en Amérique du Nord, régions qui concentrent plus de la moitié de l'activité.
Du côté du compte d'exploitation, l'EBITA ajusté reste stable (+ 0,1% à 1,5 milliard d'euros ; et + 10,8% à changes constants), ce qui induit un tassement de 40 points de base de la marge, à 12,9%.
Le PDG du groupe, Jean-Pascal Tricoire, souligne 'le fort impact des effets de change' et met en avant le dynamisme des branches Buildings & Partner et Industry, à l'inverse d'Infrastructure.
'La marge d'EBITA ajusté s'améliore de 0,8 point à périmètre courant et avant effet de change. Cette performance atteint le haut de notre objectif annuel et démontre que nos efforts dans l'exécution commencent à porter leurs fruits', estime le patron du groupe, qui souligne aussi l'effet relutif de l'acquisiton d'Invensys.
'Nos priorités pour le second semestre ne changent pas. Nous continuerons à nous concentrer sur la génération de croissance organique, l'efficacité opérationnelle et la bonne intégration de nos acquisitions. Nous prévoyons la poursuite de la croissance de nos activités de début de cycle, des améliorations séquentielles des activités IT et Infrastructure et une forte contribution d'Invensys à la performance du groupe', déclare enfin M. Tricoire, qui confirme donc les prévisions annuelles.
Les analystes de Société Générale (SG) évoquent la 'performance décevante de la branche Infrastructure', où une amélioration séquentielle (entre le 1er et le 2e trimestre) est cependant constatée.
Les spécialistes soulignent la contribution d'Invensys aux bénéfices, mais aussi le poids des changes.
Selon SG, les prévisions confirmées par la direction augurent d'une marge d'EBITA ajustée comprise entre 13,9 et 14,3% sur l'ensemble de l'année en tenant compte des acquisitions. Le consensus se situant actuellement à 14,4%, un ajustement en baisse des estimations est donc à prévoir.
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En données part du groupe, le bénéfice se tasse cependant de 1% à 821 millions.
Sur la période, le chiffre d'affaires du spécialiste des systèmes électriques basse tension affiche une croissance de 3,2% en données publiées, à 11,7 milliards d'euros. A changes constants, une hausse de 8,6% est constatée, signe d'un effet devises très négatif.
Notons qu'en données organiques, soit à périmètre et changes constants, la hausse semestrielle du CA se limite à 0,6%, sachant qu'une contraction de 1,1% a été constatée au 2e trimestre, avec notamment - 4% en Europe de l'Ouest et - 3% en Amérique du Nord, régions qui concentrent plus de la moitié de l'activité.
Du côté du compte d'exploitation, l'EBITA ajusté reste stable (+ 0,1% à 1,5 milliard d'euros ; et + 10,8% à changes constants), ce qui induit un tassement de 40 points de base de la marge, à 12,9%.
Le PDG du groupe, Jean-Pascal Tricoire, souligne 'le fort impact des effets de change' et met en avant le dynamisme des branches Buildings & Partner et Industry, à l'inverse d'Infrastructure.
'La marge d'EBITA ajusté s'améliore de 0,8 point à périmètre courant et avant effet de change. Cette performance atteint le haut de notre objectif annuel et démontre que nos efforts dans l'exécution commencent à porter leurs fruits', estime le patron du groupe, qui souligne aussi l'effet relutif de l'acquisiton d'Invensys.
'Nos priorités pour le second semestre ne changent pas. Nous continuerons à nous concentrer sur la génération de croissance organique, l'efficacité opérationnelle et la bonne intégration de nos acquisitions. Nous prévoyons la poursuite de la croissance de nos activités de début de cycle, des améliorations séquentielles des activités IT et Infrastructure et une forte contribution d'Invensys à la performance du groupe', déclare enfin M. Tricoire, qui confirme donc les prévisions annuelles.
Les analystes de Société Générale (SG) évoquent la 'performance décevante de la branche Infrastructure', où une amélioration séquentielle (entre le 1er et le 2e trimestre) est cependant constatée.
Les spécialistes soulignent la contribution d'Invensys aux bénéfices, mais aussi le poids des changes.
Selon SG, les prévisions confirmées par la direction augurent d'une marge d'EBITA ajustée comprise entre 13,9 et 14,3% sur l'ensemble de l'année en tenant compte des acquisitions. Le consensus se situant actuellement à 14,4%, un ajustement en baisse des estimations est donc à prévoir.
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