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Brexit: Boris Johnson doit arbitrer vendredi entre concessions et ligne dure

Publié le 16/10/2020 11:39
Mis à jour le 16/10/2020 11:40
© Reuters. BREXIT: BORIS JOHNSON DOIT ARBITRER VENDREDI ENTRE CONCESSIONS ET LIGNE DURE

par Guy Faulconbridge

LONDRES (Reuters) - Boris Johnson doit répondre vendredi aux critiques de l'Union européenne accusant Londres de faire preuve de rigidité dans les négociations sur le Brexit et annoncer soit des concessions soit prendre le risque d'une rupture désordonnée à la fin de l'année.

Un "no deal" risque fort de provoquer un vaste chaos et de désorganisant totalement les relations commerciales entre le Royaume-Uni, l'Union européenne et le reste du monde, au moment où une "deuxième vague" de l'épidémie de coronavirus menace la fragile reprise de l'économie mondiale.

Lors d'un sommet européen entamé la veille, l'UE a estimé que Londres était à l'origine de l'impasse des négociations sur leurs futures relations à partir du 1er janvier prochain, affirmant qu'il revenait à Boris Johnson de faire des compromis.

David Frost, principal négociateur britannique, s'est dit déçu et surpris par l'attitude de l'UE.

Réagissant sur Twitter (NYSE:TWTR), il s'est dit "déçu" de cette attitude. "Aussi surpris par l'idée selon laquelle pour parvenir à un accord toutes les initiatives futures doivent venir du Royaume-Uni. C'est une approche inhabituelle dans la conduite d'une négociation", a-t-il ajouté.

Le Royaume-Uni et l'UE ont officiellement divorcé le 31 janvier mais sont entrés dans une période de transition, le temps de trouver un terrain d'entente sur leurs futures relations, notamment commerciales.

Passé le 31 décembre, faute d'accord, ce sera un divorce "sec", le "saut dans le vide" que redoutent notamment les milieux d'affaires avec la perspective de rétablissements de droits de douane et de divergences réglementaires.

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Les négociations ont permis de rapprocher les points de vue sur des thèmes tels que la protection sociale des citoyens ou les transports mais elles achoppent toujours sur trois sujets principaux: les droits de pêche, une question primordiale pour la France, les questions de gouvernance - et notamment les mécanismes de règlement des litiges - et la garantie de règles du jeu équitables en matière de concurrence.

FAIRE PREUVE DE "BONNE VOLONTÉ"

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a estimé que les deux points durs de la négociation tournaient autour de la pêche et des conditions de concurrence équitables.

"Ceci étant dit, nous sommes proches (d'un accord)", a-t-il observé. "Un accord est à notre portée, mais chacun doit faire preuve de bonne volonté."

Boris Johnson a déclaré à de nombreuses reprises être favorable à un accord, estimant toutefois que le Royaume-Uni était capable de transformer un "no deal" en succès.

Les Vingt-sept, dont les économies combinées pèsent quelque 18.400 milliards de dollars (15.700 milliards d'euros) contre seulement 3.000 milliards (2.600 milliards d'euros) pour le Royaume-Uni, continuent de penser qu'un accord est possible, à condition toutefois que Boris Johnson y mette du sien.

"En aucun cas nos pêcheurs ne sauraient être les sacrifiés de ce Brexit. (...) Préserver l'accès de nos pêcheurs aux eaux britanniques (...) est un point important de cette discussion pour nous", a déclaré jeudi le président français Emmanuel Macron à son arrivée à Bruxelles, en évoquant aussi la nécessité d'une concurrence économique équitable.

"Si ces conditions ne sont pas remplies, il est possible que nous n'ayons pas d'accord. Nous nous y sommes préparés", a-t-il ajouté.

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La chancelière allemande Angela Merkel a aussi usé de la formule consacrée sur la volonté de l'UE de parvenir à un accord, mais "pas à n'importe quel prix".

Michel Barnier, le principal négociateur européen, a annoncé qu'il échangerait avec David Frost vendredi et qu'il se rendrait à Londres au cours du week-end. Il s'est dit prêt à négocier "jusqu'au dernier jour possible".

(Version française Jean-Michel Bélot, édité par Nicolas Delame)

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