PARIS (Reuters) - L'Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête sur la diffusion de faux communiqués qui ont fait chuter la veille l'action Vinci, un "grave dysfonctionnement de marché" selon le régulateur.
Le groupe de BTP et de concessions a été victime mardi de la publication d'informations, démenties par le groupe, sur une révision de ses comptes et le renvoi de son directeur financier, qui lui ont fait perdre jusqu'à 18,28% en séance.
Mercredi, vers 14h30, le titre regagne 2% à 60,03 euros, retrouvant à peu près son niveau d'avant la chute.
"L'Autorité des marchés financiers considère qu'il s'agit d’un grave dysfonctionnement du marché dont elle va s'attacher à déterminer toutes les responsabilités. Il s'agit de diffusion de fausses informations qui conduisent l'AMF à mener des investigations", a indiqué le régulateur dans un communiqué.
L'AMF ajoute qu'elle a l'intention de vérifier qui pourrait avoir tiré profit d'une éventuelle manipulation de cours et de travailler à limiter à l'avenir ce type de risque et son impact sur les marchés financiers.
(Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez)