Investing.com – Après une très timide progression de 0.06% en clôture hier, le CAC 40 prend plus franchement le chemin de la hausse ce mercredi, tentant de repasser au-dessus de 6700 points à l’ouverture, avant la publication de données clés sur l'inflation dans la zone euro.
Cependant, le sentiment reste fragile sur le CAC 40 et un peu partout dans le monde dans un contexte d'incertitude quant aux politiques de la Chine en matière de COVID.
Les marchés européens, y compris la Bourse de Paris ont été stimulés mardi après que les chiffres de l'inflation en Allemagne et en Espagne aient été inférieurs aux attentes, suggérant que la zone euro dans son ensemble a fait un grand pas vers un pic d'inflation.
La Banque centrale européenne a entamé un cycle agressif de relèvement des taux d'intérêt afin de lutter contre le niveau record des prix à la consommation, en augmentant ses taux directeurs de 2 points de pourcentage au cours de ses trois dernières réunions.
Toutefois, ces chiffres laissent entrevoir une fin plus précoce et plus faible de la poussée inflationniste de cette année, et donc une fin plus rapide du cycle de hausse de la BCE, ce qui serait positif pour le CAC 40.
La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a prévenu lundi qu'elle ne pensait pas que l'inflation avait déjà atteint son pic, et l'attention sera donc portée mercredi sur la publication de l'IPC de la zone euro pour novembre.
L'IPC de la zone euro devrait s'établir à 10,4 % sur une base annuelle, contre 10,6 % le mois précédent, mais le potentiel de baisse est désormais évident.
Ailleurs, les investisseurs du CAC 40 garderont un œil méfiant sur les événements en Chine, après les gains enregistrés mardi suite aux rumeurs selon lesquelles Pékin prévoyait de réduire sa politique de " zéro COVID " après des troubles civils, même si le gouvernement n'a pas encore confirmé cette intention.
Des données publiées plus tôt mercredi ont montré que l'activité commerciale chinoise s'est encore contractée en novembre, mettant en évidence les conséquences économiques persistantes des restrictions de mobilité liées au COVID.
Enfin, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, doit également s'exprimer plus tard dans la journée de mercredi, et ses commentaires seront étudiés avec attention pour obtenir davantage d'indices sur la future politique monétaire américaine, avec à la clé un potentiel impact sur l'ensemble des marchés mondiaux, y compris le CAC 40.