NEW YORK (Reuters) - Wall Street a ouvert lundi sur une note stable après le repli de la semaine dernière qui a fait subir au S&P 500 ses pertes les plus importantes sur une semaine depuis mai 2012.
Le S&P a perdu 3,1% la semaine passée et abandonné 5,2% depuis son record absolu établi le 18 septembre. Ce recul s'explique surtout par la révision par le Fonds monétaire international de ses prévisions de croissance mondiale, ainsi que par une nouvelle salve d'indicateurs européens décevants.
L'indice Dow Jones perdait 14,13 points, soit 0,09%, à 16.529,97 points peu après l'ouverture. Le Standard & Poor's 500, plus large, cédait 0,09% à 1.904,35 points. Le Nasdaq Composite reculait pour sa part de 0,06% à 4.273,64 points.
Les investisseurs américains font preuve de prudence avant une avalanche de résultats trimestriels attendue cette semaine avec notamment Intel, Johnson & Johnson, UnitedHealth, American Express, General Electric, Morgan Stanley, Citigroup, Bank of America et Wells Fargo.
Les valeurs liées à Ebola étaient parmi les plus actives dans les premiers échanges après la confirmation de la contamination d'une employée de l'hôpital de Dallas où un patient libérien est mort la semaine dernière.
Les fabricants d'équipements de protection Lakeland Industries et Alpha Pro Tech progressaient ainsi respectivement de, respectivement, 10,44 et 15,74%.
Fiat Chrysler Automobiles (FCA) gagnait près de 8% pour ses débuts à Wall Street, une cotation qui symbolise le déplacement du centre de gravité vers les Etats-Unis du septième constructeur automobile mondial et vient couronner une décennie d'acquisitions et de restructurations menées par son administrateur délégué Sergio Marchionne.
(Chuck Mikolajczak, Patrick Vignal pour le service français, édité par Juliette Rouillon)