Mardi midi sur le Vieux Continent, la monnaie unique européenne restait pratiquement inchangée par rapport à la veille contre le billet vert, à 1,17387 dollar (+ 0,02%), une quasi-stabilité également de mise contre le sterling, le franc suisse et le yen.
La principale devise du Vieux Continent ne revient donc pas sur le recul de 0,49% enregistré hier contre le dollar, alors qu'Angela Merkel n'est toujours pas parvenue à former une coalition, et préférerait la tenue de nouvelles élections législatives à la perspective d'un gouvernement minoritaire. De quoi affaiblir un peu plus l'éventualité d'une relance européenne qui avait fait suite à l'élection d'Emmanuel Macron en France, au printemps dernier.
Quoi qu'il en soit, 'la réaction de la devise européenne reste donc limitée à l'annonce de l'échec des pourparlers entre les partis allemands', commente Aurel BGC, ce qui vaut d'ailleurs également du côté des marchés d'actions.
Bref, le marché ne semble guère s'en soucier. Chez La Banque Postale (LBP) AM, on déclare cependant : 'Nous sommes un peu plus mesurés : certes, l'économie allemande va bien, mais les déboires de Merkel reportent à plus tard toute avancée européenne et ne facilitent pas les négociations du Brexit'.
Quid des autres actualités monétaires ? 'L'audition de Mario Draghi (le président de la BCE, ndlr) au Parlement européen, un exercice convenu, n'a pas apporté de nouvelles très surprenantes. Le ton est néanmoins resté très accommodant avec l'idée que le QE pourrait être prolongé si besoin est. Cela repousserait d'autant une future hausse des taux directeurs puisque le dogme BCE est que le QE doit s'achever avant que les taux directeurs ne bougent', indiquent encore les spécialistes de LBP AM.
Tout à l'heure sur l'agenda statistique américain, les cambistes auront peu à se mettre sous la dent, exception faite de l'indice de la Fed de Chicago et des reventes de logements en octobre (attendus en hausse séquentielle de 0,7%).
Rappelons que Thanksgiving, qui sera férié jeudi aux Etats-Unis, tend à limiter les prises de position.
EG
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La principale devise du Vieux Continent ne revient donc pas sur le recul de 0,49% enregistré hier contre le dollar, alors qu'Angela Merkel n'est toujours pas parvenue à former une coalition, et préférerait la tenue de nouvelles élections législatives à la perspective d'un gouvernement minoritaire. De quoi affaiblir un peu plus l'éventualité d'une relance européenne qui avait fait suite à l'élection d'Emmanuel Macron en France, au printemps dernier.
Quoi qu'il en soit, 'la réaction de la devise européenne reste donc limitée à l'annonce de l'échec des pourparlers entre les partis allemands', commente Aurel BGC, ce qui vaut d'ailleurs également du côté des marchés d'actions.
Bref, le marché ne semble guère s'en soucier. Chez La Banque Postale (LBP) AM, on déclare cependant : 'Nous sommes un peu plus mesurés : certes, l'économie allemande va bien, mais les déboires de Merkel reportent à plus tard toute avancée européenne et ne facilitent pas les négociations du Brexit'.
Quid des autres actualités monétaires ? 'L'audition de Mario Draghi (le président de la BCE, ndlr) au Parlement européen, un exercice convenu, n'a pas apporté de nouvelles très surprenantes. Le ton est néanmoins resté très accommodant avec l'idée que le QE pourrait être prolongé si besoin est. Cela repousserait d'autant une future hausse des taux directeurs puisque le dogme BCE est que le QE doit s'achever avant que les taux directeurs ne bougent', indiquent encore les spécialistes de LBP AM.
Tout à l'heure sur l'agenda statistique américain, les cambistes auront peu à se mettre sous la dent, exception faite de l'indice de la Fed de Chicago et des reventes de logements en octobre (attendus en hausse séquentielle de 0,7%).
Rappelons que Thanksgiving, qui sera férié jeudi aux Etats-Unis, tend à limiter les prises de position.
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