PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes évoluent lundi sans tendance nette et proches de l'équilibre à la mi-séance, la forte progression des dernières semaines et l'approche de la fin de l'année n'incitant guère à la prise de risques.
À Paris, le CAC 40 cède 0,19% (8,99 points) à 4.824,28 points vers 11h40 GMT. À Francfort, le Dax est quasiment stable (+0,02%) et à Londres, le FTSE avance de 0,08%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 recule de 0,04%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,10% et le Stoxx 600 de 0,09%.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en légère hausse. Le Dow Jones a enregistré la semaine dernière un sixième gain hebdomadaire consécutif, sans parvenir toutefois à franchir la barre symbolique des 20.000 points.
La Bourse de Paris est freinée par les reculs de Danone (PA:DANO) et d'ArcelorMittal (AS:ISPA).
Le groupe alimentaire perd 2,76%, plus fort recul de l'EuroStoxx 50, après avoir abaissé sa prévision de chiffre d'affaires annuel tandis que le sidérurgiste (-3,88%), plus forte baisse du Stoxx 600, est la principale victime de la série d'abaissements de recommandation d'UBS sur le secteur européen de l'acier, dont la valorisation ne paraît plus attractive aux yeux du courtier.
Le secteur bancaire (-0,86%), l'un des plus dynamiques depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine le 8 novembre, est victime de prises de bénéfices et des inquiétudes autour de Banca Monte dei Paschi di Siena (MI:BMPS) (-7%).
La banque italienne lance ce lundi une augmentation de capital dans le cadre de ses efforts pour lever cinq milliards d'euros avant la fin de l'année et éviter ainsi un plan de sauvetage de l'Etat mais les investisseurs doutent du succès de l'opération.
Contre la tendance, le suédois SCA prend 2,5% après l'acquisition de l'allemand BSN medical, fabricant de dispositifs médicaux adhésifs ou orthopédiques tels que pansements ou attelles, pour 2,74 milliards d'euros.
Sur le marché des changes, le dollar se replie un peu après ses pics de près de 14 ans touchés la semaine dernière.
Les cours du pétrole continuent pour leur part de profiter de l'accord sur une limitation mondiale de la production, le Brent se traitant à quasiment 55,50 dollars le baril.
(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)