Credit Suisse chute de plus de 9% jeudi matin à la Bourse de Zurich après avoir fait état d'une perte nette de 2.944 millions de francs suisses pour l'ensemble de l'année 2015.
Le groupe bancaire désormais emmené par Tidjane Thiam explique avoir dû passer une charge de dépréciation du goodwill de 3.797 millions de francs sur le 4ème trimestre.
La charge est principalement due à l'acquisition de Donaldson, Lufkin & Jenrette (DLJ), qui remonte à 2000.
'Les conditions de marché en janvier 2016 sont demeurées exigeantes et nous nous attendons à ce que les marchés restent volatils tout au long du premier trimestre 2016 étant donné que les problèmes macro-économiques persistent', a prévenu par ailleurs Tidjane Thiam.
Credit Suisse prévoit de procéder à une réduction de quelque 4000 postes parmi ses collaborateurs, partenaires et consultants.
Le directeur général met malgré tout en avant l'attrait toujours élevé sur le long terme du métier de gestion de fortune, à la fois dans les économies émergentes et développées.
Autre point positif, les réductions de coûts identifiées et initiées fin janvier atteignaient 1,2 milliard de francs par an, soit 34% de l'objectif de réduction des coûts de 3,5 milliards de francs annoncé pour 2018.
Vers 9h30, le titre Credit Suisse coté sur l'indice SMI décrochait de 9,1% à 15 francs suisses.
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Le groupe bancaire désormais emmené par Tidjane Thiam explique avoir dû passer une charge de dépréciation du goodwill de 3.797 millions de francs sur le 4ème trimestre.
La charge est principalement due à l'acquisition de Donaldson, Lufkin & Jenrette (DLJ), qui remonte à 2000.
'Les conditions de marché en janvier 2016 sont demeurées exigeantes et nous nous attendons à ce que les marchés restent volatils tout au long du premier trimestre 2016 étant donné que les problèmes macro-économiques persistent', a prévenu par ailleurs Tidjane Thiam.
Credit Suisse prévoit de procéder à une réduction de quelque 4000 postes parmi ses collaborateurs, partenaires et consultants.
Le directeur général met malgré tout en avant l'attrait toujours élevé sur le long terme du métier de gestion de fortune, à la fois dans les économies émergentes et développées.
Autre point positif, les réductions de coûts identifiées et initiées fin janvier atteignaient 1,2 milliard de francs par an, soit 34% de l'objectif de réduction des coûts de 3,5 milliards de francs annoncé pour 2018.
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