Investing.com - Les options sur le brut n'ont guère progressé ce mardi, hésitant entre légers gains et petites pertes, tandis que tous les yeux étaient tournés vers les intempéries du Golfe du Mexique, en raison des craintes d'interruption des flux qui enn proviennent.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour octobre se sont échangés à 95.72 USD le baril en première partie de séance européenne, prenant 0.25%.
Ils avaient auparavant oscillé dans une fouchette étroite située entre 95.14 USD, leur cours le plus bas du jour, et 95.86 USD, leur plus élevé, ayant culminé le 23 août à 98.28 USD, leur niveau le plus élevé depuis le 4 mai.
Le centre national d'étude des perturbations météorologiques américain a en effet déclaré dans la soirée d'hier que la tempête tropicale Isaac allait probablement se renforcer en un ouragan de catégorie 2 lors de son passage à travers le Golfe du Mexique, en direction de la côte sud des Etats-Unis.
Il a du coup mis un frein à 78% de la production régionale, en forçant d'après l'annonce du bureau de sécurité et de réglementation de l'environnement faite en fin de journée 346 plate-formes et 41 puits à évacuer.
Les instabilités climatiques dans la zone sont ainsi surveillées de très près au cas où elles nuiraient à la production locale, qui représente 23% de celle des Etats-Unis.
Mais toute velléité d'envolée demeurait bridée par la peur que les dégâts qui pourraient en résulter ne force les raffineries à limiter leurs achats dans les semaines à venir.
Environ 44% des capacités de raffinage nationales dépendent en effet des alentours.
Les opérateurs du marché pétrolier gardaient d'autre part l'arrivée dans la journée de l'inventaire hebdomadaire du volume des réserves américaines de brut et de ses dérivés, élaboré par les autorités nationales, afin d'évaluer l'appétit du plus gros consommateur mondial.
Celle-ci pourrait montrer qu'elles ont fondu la semaine dernière de 1.8 millions de barils barils, alors que celui des spécialistes regroupés par l'institut du pétrole américain sera dévoilé après la clôture des échanges d'aujourd'hui.
Le pays garde sa première part dans demande mondiale, avec près de 22%.
Le discours de fin de semaine de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, lors du symposium annuel à Jackson Hole, dans le Wyoming, devrait être le point d'orgue de la semaine à venir, en raison des bruits portant sur sa propension à procéder à des encouragements supplémentaires.
Il avait en effet donné des indices à ce sujet lors des deux éditions précédentes.
Les prix ont d'autre part retrouvé des couleurs grâce à l'espérance pour septembre d'initiatives de stabilisation des marchés des dettes souveraines européens de la part de la Banque Centrale Européenne lors de sa prochaine réunion.
Mario Draghi, président de la BCE, prendra lui aussi à la parole, le samedi, à Jackson Hole.
La tendance reste du coup haussière malgré les nuages, avec des cours new-yorkais engrangeant près de 20% depuis leur creux à 77.27 USD du 28 juin.
L'idée selon laquelle les plus importantes banques centrales du monde entier pourraient procéder à de nouvelles injections de liquidités afin de donner un coup de fouet à la croissance y a fortement contribué.
L'aggravation renouvelée des violences en Syrie et la résurgence de l'envenimement des relations entre l'Iran et l'Occident sont aussi allées dans le même sens.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour octobre ont laissé échapper 0.45% pour s'établir à 112.76 USD du baril dans le même temps, soit 17.04 USD de mieux que leurs homologues américaines.
La session du 23 août les avait vues culminer à 116.18 USD, leur plus forte valeur depuis le 4 mai.
Mais la session de lundi avait été le théâtre d'un dérapage suite aux rumeurs selon lesquelles l'Agence Internationale de l'Energie avait des chances de puiser dans les réserves pétrolières stratégiques dès septembre.
Leurs cours, établis à Londres, se sont eux aussi trouvés tirés vers le haut ces dernières semaines, avec une envolée de près de 22% depuis leurs ornières de juin, en raison de la peur d'une diminution des livraisons provenant de la Mer du Nord, et du renforcement des sanctions imposées contre Téhéran depuis le premier juillet.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour octobre se sont échangés à 95.72 USD le baril en première partie de séance européenne, prenant 0.25%.
Ils avaient auparavant oscillé dans une fouchette étroite située entre 95.14 USD, leur cours le plus bas du jour, et 95.86 USD, leur plus élevé, ayant culminé le 23 août à 98.28 USD, leur niveau le plus élevé depuis le 4 mai.
Le centre national d'étude des perturbations météorologiques américain a en effet déclaré dans la soirée d'hier que la tempête tropicale Isaac allait probablement se renforcer en un ouragan de catégorie 2 lors de son passage à travers le Golfe du Mexique, en direction de la côte sud des Etats-Unis.
Il a du coup mis un frein à 78% de la production régionale, en forçant d'après l'annonce du bureau de sécurité et de réglementation de l'environnement faite en fin de journée 346 plate-formes et 41 puits à évacuer.
Les instabilités climatiques dans la zone sont ainsi surveillées de très près au cas où elles nuiraient à la production locale, qui représente 23% de celle des Etats-Unis.
Mais toute velléité d'envolée demeurait bridée par la peur que les dégâts qui pourraient en résulter ne force les raffineries à limiter leurs achats dans les semaines à venir.
Environ 44% des capacités de raffinage nationales dépendent en effet des alentours.
Les opérateurs du marché pétrolier gardaient d'autre part l'arrivée dans la journée de l'inventaire hebdomadaire du volume des réserves américaines de brut et de ses dérivés, élaboré par les autorités nationales, afin d'évaluer l'appétit du plus gros consommateur mondial.
Celle-ci pourrait montrer qu'elles ont fondu la semaine dernière de 1.8 millions de barils barils, alors que celui des spécialistes regroupés par l'institut du pétrole américain sera dévoilé après la clôture des échanges d'aujourd'hui.
Le pays garde sa première part dans demande mondiale, avec près de 22%.
Le discours de fin de semaine de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, lors du symposium annuel à Jackson Hole, dans le Wyoming, devrait être le point d'orgue de la semaine à venir, en raison des bruits portant sur sa propension à procéder à des encouragements supplémentaires.
Il avait en effet donné des indices à ce sujet lors des deux éditions précédentes.
Les prix ont d'autre part retrouvé des couleurs grâce à l'espérance pour septembre d'initiatives de stabilisation des marchés des dettes souveraines européens de la part de la Banque Centrale Européenne lors de sa prochaine réunion.
Mario Draghi, président de la BCE, prendra lui aussi à la parole, le samedi, à Jackson Hole.
La tendance reste du coup haussière malgré les nuages, avec des cours new-yorkais engrangeant près de 20% depuis leur creux à 77.27 USD du 28 juin.
L'idée selon laquelle les plus importantes banques centrales du monde entier pourraient procéder à de nouvelles injections de liquidités afin de donner un coup de fouet à la croissance y a fortement contribué.
L'aggravation renouvelée des violences en Syrie et la résurgence de l'envenimement des relations entre l'Iran et l'Occident sont aussi allées dans le même sens.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour octobre ont laissé échapper 0.45% pour s'établir à 112.76 USD du baril dans le même temps, soit 17.04 USD de mieux que leurs homologues américaines.
La session du 23 août les avait vues culminer à 116.18 USD, leur plus forte valeur depuis le 4 mai.
Mais la session de lundi avait été le théâtre d'un dérapage suite aux rumeurs selon lesquelles l'Agence Internationale de l'Energie avait des chances de puiser dans les réserves pétrolières stratégiques dès septembre.
Leurs cours, établis à Londres, se sont eux aussi trouvés tirés vers le haut ces dernières semaines, avec une envolée de près de 22% depuis leurs ornières de juin, en raison de la peur d'une diminution des livraisons provenant de la Mer du Nord, et du renforcement des sanctions imposées contre Téhéran depuis le premier juillet.