Investing.com - L’action de la société de logiciels Dassault Systemes SE (EPA:DAST) affiche la plus forte baisse parmi les valeurs de l’indice CAC 40 ce mardi, reculant de plus de 3% suite à un avertissement sur les résultats qui a été commenté dans une note de Jefferies publiée ce mardi matin.
Soulignant qu’il s’agit d’un fait plutôt inhabituel pour cette entreprise, les analystes estiment que cette surprise soulève des questions sur les perspectives à court terme et l'avenir de la société.
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Jefferies a ainsi maintenu sa recommandation « Sous-performance » pour Dassault Systèmes, avec un prix cible de 30 euros, ce qui se traduit par un risque de baisse de 16% par rapport au cours de clôture d’hier soir.
Dassault Systèmes a annoncé de manière inattendue que ses résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2024 seraient inférieurs aux attentes, avec un manque à gagner de 30 millions d'euros en termes de revenus en raison de retards dans la signature de grandes transactions.
La nouvelle prévision de croissance pour ce trimestre est d'environ 4 %, contre une fourchette initiale de 7 à 9 %. Jefferies a souligné que l'allongement de la durée des transactions rend les tailles de contrat plus importantes et moins prévisibles, ce qui peut entraîner une variabilité dans les résultats.
La société a aussi révisé à la baisse ses prévisions pour l'exercice 2024, anticipant désormais une croissance des revenus de 7 % à taux de change constant, contre une prévision initiale de 9 %. Cette révision implique une réduction de plus de 100 millions d'euros des revenus annuels, avec 30 millions attribués à la performance du deuxième trimestre et 70 millions à une baisse anticipée pour le second semestre de l'année.
Pour atteindre ces nouveaux objectifs, Dassault Systèmes devra réaliser une croissance de 7 % à 11 % au second semestre, ont calculé les analystes de Jefferies.
Enfin, les analystes de Jefferies ont également indiqué s'inquiéter plus précisément des performances des logiciels Medidata et Solidworks, qui représentent environ 40 % des revenus du groupe et qui pourraient ne pas atteindre une croissance à deux chiffres, mettant une pression supplémentaire sur le reste des activités pour compenser.