Investing.com - Jefferies a relevé Michelin (EPA:MICP) à "acheter" et l’a désigné comme le premier choix dans le secteur des pneumatiques, tout en abaissant Continental (ETR:CONG) à "conserver", citant des performances relatives divergentes, des métriques de valorisation et des perspectives différentes pour les marchés finaux cycliques.
Selon les analystes de Jefferies, les actions de Michelin ont sous-performé au cours des 12 derniers mois, baissant de 8%, tandis que Continental a gagné 25%.
Jefferies considère que cet écart de performance est en décalage avec les fondamentaux et la valorisation. Le courtier note que Michelin se négocie actuellement à sa plus grande décote par rapport à Pirelli (BIT:PIRC) depuis plus d’un an et à sa plus faible prime par rapport à Continental depuis deux ans.
La décision de relever Michelin est fondée sur une trajectoire de bénéfices projetée plus solide.
Jefferies prévoit une croissance de l’EBIT de 20% pour Michelin d’ici 2026, contre 10% pour Continental et 5% pour Pirelli.
Jefferies s’attend à ce que Michelin atteigne son objectif de résultat opérationnel de 4 milliards € d’ici 2026, dépassant les prévisions consensuelles de 3,76 milliards €.
Les analystes maintiennent un objectif de cours de 43€, relevé de 36€, basé sur un multiple EV/EBIT de 9x appliqué aux estimations de 2026.
Le bilan prudent de Michelin, avec un ratio d’endettement de 0,4x contre 0,7x pour Continental et 1,4x pour Pirelli, offre une flexibilité supplémentaire pour les retours de capital ou les acquisitions, selon le rapport.
En revanche, la prime de valorisation de Continental par rapport à Michelin s’est considérablement réduite.
Jefferies note que si Continental a affiché de solides marges au premier trimestre dans son segment automobile, son exposition globale au marché plus volatile des équipements d’origine (OE) constitue un risque.
Les volumes d’OE ont été faibles dans l’ensemble du secteur, Michelin signalant une baisse de 20% depuis le début de l’année et Continental connaissant des baisses similaires dans les segments des camions et des véhicules particuliers.
Jefferies a ajusté ses estimations pour Continental, prévoyant désormais un EBIT de 2,9 milliards € en 2025 et de 3,2 milliards € en 2026, ce qui représente une croissance modeste d’une année sur l’autre.
Malgré des marges solides dans son segment pneumatiques, la performance mitigée de Continental dans d’autres divisions et le potentiel limité de croissance des bénéfices ont contribué à la dégradation. L’objectif de cours pour Continental a été réduit de 87€ à 80€.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.