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Investing.com - La Fed n’a finalement pas créé de surprise : au terme de deux jours de réunion, le FOMC a maintenu, pour la quatrième fois consécutive, son taux directeur dans la fourchette de 4,25 %-4,50 %. L’annonce avait été largement intégrée par les marchés ; l’attention s’est donc portée sur les nouvelles projections économiques — et, surtout, sur le discours de Jérôme Powell, qui confirme le scénario d’un ralentissement conjoint de la croissance et d’une inflation plus résistante qu’escompté.
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Un message moins accommodant qu’en mars
Dans son « Summary of Economic Projections », la banque centrale table toujours sur deux baisses de taux en 2025, mais réduit la détente attendue l’an prochain : au lieu de viser 3,4 % fin 2026, les responsables prévoient désormais un taux médian à 3,6 %. Pour 2027, la trajectoire est également relevée à 3,4 %. Cette inflexion traduit la crainte d’une inflation durablement au-dessus de l’objectif : l’indice PCE cœur, baromètre privilégié de la Fed, serait encore à 3,1 % cette année et 2,4 % en 2026 avant d’atteindre, très progressivement, 2,1 % en 2027.
Le tableau n’est guère plus rassurant côté croissance : la prévision de PIB 2025 est ramenée de 1,7 % à 1,4 %, signe qu’aux yeux des banquiers centraux la dynamique intérieure perd de son ressort, grevée par la flambée des droits de douane décidés par la Maison-Blanche. Le chômage est attendu en léger redressement, autour de 4,5 % l’an prochain, puis 4,4 % les années suivantes ; rien de dramatique, mais assez pour constituer un frein supplémentaire à la demande.
Powell entre prudence et réalisme
Face aux journalistes, le président de la Fed a martelé le caractère « data-dépendant » de toute éventuelle détente monétaire : « Personne, au sein du comité, n’accorde une confiance absolue à la trajectoire des dots », a-t-il déclaré, rappelant que l’été devrait voir se matérialiser la transmission des hausses tarifaires aux prix de détail. Powell s’attend à « davantage de pressions sur les biens importés » dans les mois qui viennent, tout en soulignant que le marché du travail ne « crie pas » à l’aide pour un assouplissement rapide.
Les traders ont réagi en réévaluant légèrement les probabilités : selon l’outil FedWatch du CME, la chance d’une première baisse dès septembre atteint désormais 64 %, contre 58 % avant la réunion ; celle d’un second mouvement en octobre reste envisagée, mais le risque d’un report en décembre s’accroît. Sur le marché obligataire, le 2 ans a grimpé à 3,95 % tandis que le 10 ans frôlait 4,40 %, signe d’une courbe qui se pentifie à nouveau face aux incertitudes.
Réaction contrastée des indices
Dans un premier temps, l’annonce a soutenu les indices boursiers : le S&P 500 est monté jusqu’à 5 370 points, profitant d’une accalmie sur les valeurs technologiques dopées la veille par Nvidia (NASDAQ:NVDA). Mais le « Powell fade » habituel est vite revenu : à l’approche de la clôture, l’indice large effaçait son avance pour osciller autour de l’équilibre, les gérants préférant verrouiller leurs books avant la fin de la séance. Le Nasdaq suivait la même trajectoire, quand le Dow Jones restait freiné par la chute de plus de 5 % de Salesforce.
Dans le secteur bancaire, les fuites sur une possible réduction du coussin SLR ont limité la pression vendeuse ; JPMorgan (NYSE:JPM) ou Goldman Sachs (NYSE:GS) terminaient en léger gain. À l’inverse, les valeurs liées à la consommation affichaient une certaine défiance à la suite de ventes au détail nettement inférieures aux attentes (-0,9 % en mai).
En toile de fond : tarifs douaniers et tensions géopolitiques
La Fed n’évolue pas en vase clos : l’escalade des droits de douane décidée par le président Trump, combinée à un conflit israélo-iranien qui menace toujours le détroit d’Ormuz, complique sa tâche. Powell a reconnu « l’incertitude élevée » créée par ces chocs d’offre exogènes ; le comité préfère donc reporter toute décision tranchée jusqu’à ce que l’on juge l’impact réel sur les prix et sur le moral des ménages. Dans l’immédiat, le message est clair : pas de pivot précipité, mais la porte reste entrouverte si l’économie fléchit davantage.
Perspectives
Les investisseurs guetteront désormais l’indice de confiance de l’université du Michigan, publié vendredi, puis l’économie politique du sommet du G7, où le dossier tarifaire devrait monopoliser les discussions. Entre une inflation encore solide, une croissance qui se tasse et un environnement géopolitique explosif, le S&P 500 avance en terrain miné ; pour l’heure, sa résilience dépendra de la capacité de la Fed à maintenir l’équilibre entre prudence et réactivité.
Miser sur la qualité dans un contexte incertain
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