La Bourse de New York progresse modestement ce soir: la séance s'achève sur des scores étriqués, à l'issue d'une période de stagnation de pratiquement 6 heures de rang.
Le Dow Jones progresse de 0,21%, le 'S&P' de +0,18% et le Nasdaq ne grappille que +0,12%.
Le 'Dow Transport' a repris +1,05% alors que le pétrole rechutait de -1,5% à 60,5$ sur le NYMEX, entrainant une lourde rechute du compartiment parapétrolier: les 5 plus fortes baisses du S&P500 concernaient toutes des valeurs du secteur énergie (Peabody Energie -13,8%, Chesapeake -4,4%, Transocean -4,3%, Noble -4%, etc.).
La hausse l'emporte malgré tout à Wall Street, malgré la contrariété causée par la défection des négociateurs du FMI.
Les opérateurs semblent toujours vouloir parier sur la signature -au bout d'un suspens de plus en plus anxiogène- d'un compromis sur le refinancement de la Grèce.
Si la rencontre Tsipras/Hollande/Merkel n'a rien donné la nuit dernière, une nouvelle chance de se rapprocher d'une solution se dessinait avec l'entrevue Tsipras/Juncker ce jeudi soir... mais sans la participation du FMI, une solution semble peu probable avant le weekend.
Les T-Bonds US se détendaient malgré tout de -10Pts de base à 2,38% alors qu'ils flirtaient la veille avec les 2,5%.
Outre l'embellie sur le marché obligataire américain dans le sillage des bons du Trésor libellés en Euro, Wall Street a peut-être été vaguement soutenu par les ventes au détail qui ont rebondi de +1,2% en mai, essentiellement à la faveur d'achats de voitures et de vêtements (après une quasi-stabilité au mois d'avril).
Les prix à l'importation aux Etats-Unis ont augmenté de 1,3% le mois dernier, sous l'effet exclusif d'une remontée des prix des carburants, selon des statistiques dévoilées par le Département du Travail.
Enfin, les stocks des entreprises se regonflent de +0,4%, une des plus fortes hausses des dernières années... et en tout cas depuis 12 mois.
Preuve que les chiffres mentionnés ci-dessus ont eu peu d'impact, la volatilité a été quasi nulle à Wall Street de bout en bout. Pour illustrer ce constant, il suffit d'indiquer qu'au sein du Dow Jones United Health prenait au maximum +1,2% et Chevron perdait au pire -0,7%,
Au sein du Nasdaq, seul Citrix (NASDAQ:CTXS) se détachait du lot avec +6,7% (le fonds activiste Elliott Management fait pression pour que le groupe se restructure et lance un programme de rachat d'actions).
Loin derrière, Expeditors prenait +1,6%, Amgen +1,4%, Seagate +1,3%, Biogen +1,2%.
Aucun écart supérieur à -3% à la baisse: Yahoo -2,7%, Regeneron -2,2%, Joy Global -1,9%, Applied Materials -1,3%, Intuitive Surgical -1,2%.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le Dow Jones progresse de 0,21%, le 'S&P' de +0,18% et le Nasdaq ne grappille que +0,12%.
Le 'Dow Transport' a repris +1,05% alors que le pétrole rechutait de -1,5% à 60,5$ sur le NYMEX, entrainant une lourde rechute du compartiment parapétrolier: les 5 plus fortes baisses du S&P500 concernaient toutes des valeurs du secteur énergie (Peabody Energie -13,8%, Chesapeake -4,4%, Transocean -4,3%, Noble -4%, etc.).
La hausse l'emporte malgré tout à Wall Street, malgré la contrariété causée par la défection des négociateurs du FMI.
Les opérateurs semblent toujours vouloir parier sur la signature -au bout d'un suspens de plus en plus anxiogène- d'un compromis sur le refinancement de la Grèce.
Si la rencontre Tsipras/Hollande/Merkel n'a rien donné la nuit dernière, une nouvelle chance de se rapprocher d'une solution se dessinait avec l'entrevue Tsipras/Juncker ce jeudi soir... mais sans la participation du FMI, une solution semble peu probable avant le weekend.
Les T-Bonds US se détendaient malgré tout de -10Pts de base à 2,38% alors qu'ils flirtaient la veille avec les 2,5%.
Outre l'embellie sur le marché obligataire américain dans le sillage des bons du Trésor libellés en Euro, Wall Street a peut-être été vaguement soutenu par les ventes au détail qui ont rebondi de +1,2% en mai, essentiellement à la faveur d'achats de voitures et de vêtements (après une quasi-stabilité au mois d'avril).
Les prix à l'importation aux Etats-Unis ont augmenté de 1,3% le mois dernier, sous l'effet exclusif d'une remontée des prix des carburants, selon des statistiques dévoilées par le Département du Travail.
Enfin, les stocks des entreprises se regonflent de +0,4%, une des plus fortes hausses des dernières années... et en tout cas depuis 12 mois.
Preuve que les chiffres mentionnés ci-dessus ont eu peu d'impact, la volatilité a été quasi nulle à Wall Street de bout en bout. Pour illustrer ce constant, il suffit d'indiquer qu'au sein du Dow Jones United Health prenait au maximum +1,2% et Chevron perdait au pire -0,7%,
Au sein du Nasdaq, seul Citrix (NASDAQ:CTXS) se détachait du lot avec +6,7% (le fonds activiste Elliott Management fait pression pour que le groupe se restructure et lance un programme de rachat d'actions).
Loin derrière, Expeditors prenait +1,6%, Amgen +1,4%, Seagate +1,3%, Biogen +1,2%.
Aucun écart supérieur à -3% à la baisse: Yahoo -2,7%, Regeneron -2,2%, Joy Global -1,9%, Applied Materials -1,3%, Intuitive Surgical -1,2%.
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