Investing.com - Les places d'Asie ont dérapé ce jeudi matin, prolongeant la descente subie dans la nuit par Wall Street, l'attention se détournant de la réélection du président américain pour se concentrer sur les craintes au sujet de la politique fiscale américaine.
La fébrilité se faisait aussi de plus en plus présente dans la région à l'approche du dix-huitième congrès du parti communiste chinois de jeudi, au cours duquel un changement décennal de direction est prévu.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong plongeait de 2.4%, l'ASX/200 australien de 0.7% et le Nikkei 225 japonais de 1.5%.
Le président Barack Obama a donc été déclaré vainqueur des élections présidentielles des Etats-Unis entre mardi et mercredi, battant ainsi son concurrent républicain Mitt Romney.
Les yeux étaient désormais tournés vers le précipice fiscal, causé par la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires, devant prendre effet pour un total d'environ 600 milliards d'USD d'ici le premier janvier.
L'agence de notation Fitch a averti cette nuit que la notation triple A du pays serait menacée au cas où le parlement et le cheef de l'état ne faisaient pas en sorte de désamorcer la crise au plus tôt.
L'état de santé de l'économie de la zone euro causait aussi des inquiétudes hier, après qu'il ait été signalé que la production industrielle germanique avait dérapé de 1.8% en septembre, au lieu des 0.5% déjà redoutés.
Les prévisions de croissance de la région émises par la Commission Européenne n'ont pas aidé à dissiper les nuages, avec seulement 0.1% d'amélioration envisagés pour 2013, au lieu des 1% espérés en mai, avec notamment un passage de 1.7 vers 0.8% pour l'Allemagne.
A Tokyo, les grands noms de l'exportation se sont retrouvés en difficulté suite à la résurgence du yen par rapport au dollar U.S. et à l'euro.
Les constructeurs automobiles Honda et Nissan ont respectivément dérapé de 3.45 et 1.15%, imités par Sony avec 3%
Ce mouvement monétaire entraîne mécaniquement une augmentation des prix des marchandises écoulées à l'étranger et une diminution de la valeur des profits ainsi générés.
La pression s'est encore accentuée aprèss qu'il ait été montré que les commandes de machines de base avaient fondu de 4.3% en septembre, au lieu des 1.9% qui étaient craints.
Les poids lourds du secteur que sont Komatsu et Hitachi Construction Machinery ont du coup dégringolé de 2.15 et 2.5%, tandis que Fanuc, spécialiste des robots industriels, leur emboîtait le pas avec 2.3%.
Hong Kong était guère mieux lotie, dans l'ombre d'un changement à la tête de la Chine et des problèmes financiers des Etats-Unis.
Le pétrole se trouvait ainsi en première ligne après que ses cours se soient effondrés de près de 5% hier à New York, en raison des inquiétudes causées par une expansion planétaire à la santé incertaine.
PetroChina a ainsi céddé 2.5%, CNOOC 2.4%, et Sinopec pas moins de 3%.
Sydney a par contre réussi à redresser la barre pour quitter les ornières journalières après qu'une étude officielle ait dénombré 10 700 créations de postes en octobre, pulvérisant largement les 200 attendus.
Le futur des bourses européennes et américaines s'annonçait quand à lui nettement radieux, après la bérézina de mercredi.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyant une hausse de 0.8%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.6%, celles sur le DAX 30 allemand à 0.5% et sur le FTSE 100 britannique à 0.5% également.
La Banque Centrale Européenne devrait annoncer aujourd'hui son taux directeur, après quoi son président Mario Draghi tiendra une conférence de presse à ce sujet.
Les Etats-Unis révèleront de leur côté le résultat de leurs transactions avec l'étranger, sans oublier leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage.
La fébrilité se faisait aussi de plus en plus présente dans la région à l'approche du dix-huitième congrès du parti communiste chinois de jeudi, au cours duquel un changement décennal de direction est prévu.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong plongeait de 2.4%, l'ASX/200 australien de 0.7% et le Nikkei 225 japonais de 1.5%.
Le président Barack Obama a donc été déclaré vainqueur des élections présidentielles des Etats-Unis entre mardi et mercredi, battant ainsi son concurrent républicain Mitt Romney.
Les yeux étaient désormais tournés vers le précipice fiscal, causé par la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires, devant prendre effet pour un total d'environ 600 milliards d'USD d'ici le premier janvier.
L'agence de notation Fitch a averti cette nuit que la notation triple A du pays serait menacée au cas où le parlement et le cheef de l'état ne faisaient pas en sorte de désamorcer la crise au plus tôt.
L'état de santé de l'économie de la zone euro causait aussi des inquiétudes hier, après qu'il ait été signalé que la production industrielle germanique avait dérapé de 1.8% en septembre, au lieu des 0.5% déjà redoutés.
Les prévisions de croissance de la région émises par la Commission Européenne n'ont pas aidé à dissiper les nuages, avec seulement 0.1% d'amélioration envisagés pour 2013, au lieu des 1% espérés en mai, avec notamment un passage de 1.7 vers 0.8% pour l'Allemagne.
A Tokyo, les grands noms de l'exportation se sont retrouvés en difficulté suite à la résurgence du yen par rapport au dollar U.S. et à l'euro.
Les constructeurs automobiles Honda et Nissan ont respectivément dérapé de 3.45 et 1.15%, imités par Sony avec 3%
Ce mouvement monétaire entraîne mécaniquement une augmentation des prix des marchandises écoulées à l'étranger et une diminution de la valeur des profits ainsi générés.
La pression s'est encore accentuée aprèss qu'il ait été montré que les commandes de machines de base avaient fondu de 4.3% en septembre, au lieu des 1.9% qui étaient craints.
Les poids lourds du secteur que sont Komatsu et Hitachi Construction Machinery ont du coup dégringolé de 2.15 et 2.5%, tandis que Fanuc, spécialiste des robots industriels, leur emboîtait le pas avec 2.3%.
Hong Kong était guère mieux lotie, dans l'ombre d'un changement à la tête de la Chine et des problèmes financiers des Etats-Unis.
Le pétrole se trouvait ainsi en première ligne après que ses cours se soient effondrés de près de 5% hier à New York, en raison des inquiétudes causées par une expansion planétaire à la santé incertaine.
PetroChina a ainsi céddé 2.5%, CNOOC 2.4%, et Sinopec pas moins de 3%.
Sydney a par contre réussi à redresser la barre pour quitter les ornières journalières après qu'une étude officielle ait dénombré 10 700 créations de postes en octobre, pulvérisant largement les 200 attendus.
Le futur des bourses européennes et américaines s'annonçait quand à lui nettement radieux, après la bérézina de mercredi.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyant une hausse de 0.8%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.6%, celles sur le DAX 30 allemand à 0.5% et sur le FTSE 100 britannique à 0.5% également.
La Banque Centrale Européenne devrait annoncer aujourd'hui son taux directeur, après quoi son président Mario Draghi tiendra une conférence de presse à ce sujet.
Les Etats-Unis révèleront de leur côté le résultat de leurs transactions avec l'étranger, sans oublier leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage.