Selon le ministre brésilien des ports et aéroports, LATAM Airlines, première compagnie aérienne du Brésil en termes de parts de marché, envisage d'acheter à Embraer jusqu'à 30 jets. Cette acquisition potentielle s'inscrit dans la stratégie de LATAM visant à renforcer sa capacité opérationnelle au Brésil, le plus grand marché d'Amérique latine.
L'unité locale de la compagnie aérienne chilienne, LATAM Brazil, cherche à augmenter sa flotte alors que les délais de livraison des avions à fuselage étroit d'autres constructeurs se prolongent. Le gouvernement brésilien a plaidé pour que les compagnies aériennes nationales soutiennent le secteur de l'aviation régionale en achetant des appareils Embraer fabriqués localement, ce qui laisse entendre que le soutien financier du gouvernement pourrait être subordonné à de tels engagements.
La semaine dernière, Jérôme Cadier, directeur de LATAM Brésil, a fait part de l'intérêt de la compagnie pour l'intégration d'avions plus petits dans sa flotte, citant l'E2 d'Embraer et l'A220 d'Airbus comme options potentielles pour le segment régional, qui peut accueillir jusqu'à 150 sièges. Toutefois, M. Cadier n'a pas révélé le nombre d'avions que LATAM pourrait acquérir. La flotte actuelle de la compagnie comprend des Airbus à fuselage étroit et des Boeing à fuselage large.
Le ministre brésilien des ports et des aéroports, Silvio Costa Filho, a fait part de son expérience lors de sa récente rencontre avec le PDG de LATAM, Roberto Alvo, et le président brésilien, Luiz Inacio da Silva, au Chili, au cours de laquelle ils ont discuté des ambitions de croissance de la compagnie aérienne. "La compagnie prévoit une croissance de plus de 10 % au cours des trois prochaines années et envisage l'achat d'une trentaine d'appareils, qui pourraient être des Embraer", a déclaré M. Costa Filho.
Il a également confirmé que les discussions entre LATAM et Embraer ont commencé, le gouvernement facilitant l'examen d'un achat potentiel d'avions Embraer par LATAM. M. Costa Filho a souligné l'importance de la liberté du marché, affirmant : "Mais nous ne pouvons pas imposer un accord, ce serait incompréhensible et un très mauvais signe pour les marchés libres". Cette déclaration souligne l'équilibre délicat entre l'encouragement du gouvernement à l'industrie locale et la nécessité de respecter les décisions prises par le marché.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.