Investing.com – Après une clôture en baisse de 0.64% hier, le CAC 40 faiblit à nouveau ce mardi, les investisseurs se montrant prudents, entre incertitude du Brexit et blocages liés à la pandémie d’une part, et le lancement prochain d'un vaccin et de probables plans de relance monétaire et fiscale, d'autre part.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson se rendra à Bruxelles pour des discussions de crise avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen aujourd’hui, alors que les négociations sur un accord commercial post-Brexit menacent de s'effondrer en raison de divergences persistantes sur les droits de pêche, la concurrence loyale et les moyens de résoudre les futurs différends.
Le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, aurait admis dans une mise à jour adressée aux dirigeants européens lundi dernier qu'un accord reste en suspens et aurait fixé une nouvelle date limite, mercredi, pour la conclusion des négociations.
L'impact de la recrudescence hivernale du virus Covid-19 est encore plus préoccupant, car la forte augmentation des cas de coronavirus a entraîné une série de nouveaux blocages, notamment des mesures strictes dans l'État américain de Californie ainsi qu'en Allemagne et en Corée du Sud.
Côté positif, le Royaume-Uni commence à vacciner sa population avec le vaccin de Pfizer/BioNTech aujourd’hui. La Food and Drug Administration américaine se réunira quant à elle jeudi pour discuter de ce vaccin, tandis que les autorités européennes devraient autoriser son déploiement d'ici la fin du mois.
En outre, la BCE tient sa dernière réunion de définition des politiques jeudi, et l'on s'attend à ce que la banque centrale augmente et étende son programme d'achat d'obligations en cas de pandémie.
Enfin, d’un point de vue graphique, on rappellera l’importance de la zone de 5600-5700 points en tant que résistance majeure sur le CAC 40, ce qui fait que le chemin de moindre résistance est la baisse d’un point de vue technique, en vue du support de 5500 points dans un premier temps.