Investing.com - Après avoir terminé la journée d'hier quasiment stable (-0.08%), le CAC 40 affiche une légère baisse ce vendredi, dans un contexte d'inquiétudes concernant un vaccin très attendu contre le coronavirus, bien que des données solides en provenance de Chine aient contribué soutenir le sentiment.
Les nouvelles positives concernant les vaccins potentiels pour traiter le Covid-19 ont entraîné de fortes hausses récentes sur les marchés boursiers mondiaux, mais des doutes sont apparus quant à la solidité des résultats du médicament contre le coronavirus d'AstraZeneca PLC (LON:AZN).
Ce vaccin est considéré comme le meilleur candidat pour aider le monde en développement étant donné son coût peu élevé et sa relative facilité de stockage et de transport.
Ces doutes pourraient entraver ses chances d'obtenir rapidement l'approbation réglementaire américaine et européenne, surtout que le PDG d'AstraZeneca, Pascal Soriot, a déclaré jeudi que la société allait probablement procéder à un essai mondial supplémentaire.
Sur une note positive, les bénéfices industriels de la Chine ont augmenté en octobre au rythme mensuel le plus rapide depuis près de neuf ans, un signe supplémentaire que la reprise économique s'accélère dans la deuxième plus grande économie du monde et une région commerciale clé pour les entreprises européennes.
Wall Street rouvrira vendredi pour une demi-session après les vacances de Thanksgiving, mais les volumes d'échanges devraient rester faibles.
Le CAC 40 fait face à une résistance graphique majeure
D’un point de vue graphique, on notera que le CAC 40 conserve un profil haussier, mais le risque de correction augmente. En prenant du recul sur le graphique journalier, on peut constater que la zone de 5600-5700 points a été l’occasion de nombreux retournements baissiers importants depuis 2018.
En réalité, cette zone a été une résistance nette entre janvier 2018 et octobre 2019, mois au cours duquel la résistance a finalement été franchie, pur permettre au CAC 40 de rejoindre la zone des 6000 points où il se trouvait encore avant le plongeon lié à la pandémie qui a débuté fin février.
En d’autres termes, il faut considérer la zone de 5600-5700 points comme une résistance majeure, et compte tenu du fait que les nouvelles positives sur les vaccins ont déjà été largement intégrées aux cours, un nouveau catalyseur clé semble nécessaire pour que cette zone soit franchie.
Dans l’attente, cela implique donc un risque de correction. Dans ce cas, les premiers supports à surveiller seront 5500 points et 5400 points.