PARIS (Reuters) - Le groupe chinois Envision, spécialisé dans les énergies renouvelables, envisage de produire en France des batteries destinées aux véhicules électriques, lit-on dimanche dans le Journal du Dimanche.
Le groupe, qui dispose déjà d'usines de ce type au Japon, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Chine, a identifié une douzaine de sites potentiels en Auvergne-Rhône-Alpes, dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France, ajoute l'hebdomadaire.
"Nous prévoyons de faire un investissement qui se chiffrera en centaines de millions d'euros et doit aboutir à terme à un millier d'emplois directs", déclare au JDD Sylvie Ouziel, l'une des dirigeantes du groupe, qui précise que l'usine devrait ouvrir fin 2023.
Elle souligne que le Brexit a "changé un peu la donne" en Europe.
"Pour pouvoir fournir la France, l'Espagne et d'autres pays, il nous en faut de toute façon une autre (usine)", ajoute-t-elle.
Envision n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.
Le groupe chinois est entré sur le marché des batteries pour les véhicules électriques en rachetant il y a deux ans AESC, une filiale du constructeur automobile japonais Nissan (T:7201) Motor Co.
L'Union européenne encourage la création de géants européens des batteries afin de contrer la domination des entreprises asiatiques en ce domaine.
Les groupes français Total (PA:TOTF) et PSA (PA:PEUP) ont créé une coentreprise avec l'ambition de produire des batteries électriques capables d'équiper un million de véhicules par an à l'horizon 2030.
(Gus Trompiz, version française Jean-Michel Bélot) OLFRBUS Reuters France Online Report Business News 20200913T141758+0000