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Investing.com — Les actions de Novo Nordisk (NYSE:NVO) ont chuté de 3% vendredi après que l’entreprise a annoncé, de façon inattendue, que le PDG Lars Fruergaard Jørgensen quittera ses fonctions. La société a précisé que le départ de Jørgensen était une décision mutuelle avec le conseil d’administration, et qu’il restera PDG pendant une période transitoire pour assurer une passation en douceur. La recherche d’un successeur est actuellement en cours.
Ce changement de direction intervient alors que Novo Nordisk fait face à des défis récents sur le marché et à une baisse de son cours de bourse depuis mi-2024. Malgré la croissance significative et la transformation de l’entreprise sous les huit années de mandat de Jørgensen, durant lesquelles les ventes, les bénéfices et le cours de l’action ont presque triplé, la Fondation Novo Nordisk a entamé un dialogue pour accélérer le plan de succession du PDG.
Lars Rebien Sørensen, président de la Fondation Novo Nordisk, rejoindra le conseil d’administration de Novo Nordisk en tant qu’observateur, avec l’intention d’être proposé comme membre du conseil en 2026. Cette décision s’aligne avec le souhait de la Fondation d’augmenter sa représentation au sein du conseil, étant donné son contrôle majoritaire des votes lors de l’Assemblée Générale Annuelle de l’entreprise via Novo Holdings A/S.
Helge Lund, président du conseil d’administration de Novo Nordisk, a exprimé sa confiance dans la stratégie de l’entreprise et sa capacité à exécuter les plans d’affaires actuels. Il a également salué les contributions exceptionnelles et le leadership de Jørgensen, qui ont été déterminants dans le succès de Novo Nordisk.
Lars Fruergaard Jørgensen, qui a rejoint Novo Nordisk en 1991 et est devenu PDG en janvier 2017, a évoqué son mandat avec fierté, reconnaissant les efforts collectifs qui ont permis la croissance de l’entreprise et sa mission de lutte contre les maladies chroniques graves.
L’entreprise a déclaré que sa stratégie reste inchangée malgré ces développements, et le conseil continue de montrer sa confiance dans la trajectoire commerciale actuelle et le potentiel de succès futur.
L’analyste Sachin Jain de BofA Securities s’est demandé s’il s’agissait d’une démarche offensive ou défensive. Une démarche offensive ferait progresser d’autres changements récents de stratégie pour améliorer l’exécution commerciale, comme les récentes initiatives dans la télésanté, chez CVS, et les changements plus larges de direction commerciale. En revanche, une démarche défensive pourrait signaler d’autres problèmes à venir dans l’inflexion du second semestre ou dans le pipeline. Ils estiment qu’une transition de PDG pourrait prendre jusqu’à 6 mois.
"À notre avis, la transition du PDG prendra probablement au moins 3 à 6 mois", a commenté Jain. "Jusqu’à ce que la visibilité émerge, nous nous attendons à ce que le débat sur l’impact potentiel sur le commercial américain et l’inflexion du second semestre s’intensifie."
Par ailleurs, l’analyste Evan Seigerman de BMO Capital a déclaré que ce développement "marque une réaction aux défis du marché, aux baisses du cours de l’action et aux demandes des actionnaires plutôt qu’un pivot par rapport à la stratégie fondamentale de l’entreprise". L’analyste, qui a dégradé l’action en avril, n’est pas convaincu que la voie à suivre sera facile.
"L’annonce d’aujourd’hui est probablement liée aux difficultés que l’activité de Novo a rencontrées dernièrement, cédant du terrain face à la concurrence (LLY) et peinant à trouver ses marques en clinique", a déclaré Seigerman. "Bien que cela puisse satisfaire certains investisseurs de provoquer une transition de PDG, sans changement significatif dans la stratégie à court terme, nous continuons à voir un chemin plus difficile pour l’entreprise."
(Frank DeMatteo a contribué à cet article)
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.