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Wall Street rebondit en fin de séance, le Nasdaq en hausse

Publié le 07/12/2018 06:45
Mis à jour le 07/12/2018 06:45
© Reuters. WALL STREET FINIT EN BAISSE

(Reuters) - La Bourse de New York a fini nettement au-dessus de ses plus bas du jour jeudi, le rebond de valeurs internet comme Amazon (NASDAQ:AMZN) et Netflix (NASDAQ:NFLX) ayant permis aux principaux indices de réduire sensiblement leurs pertes, voire de finir en hausse dans le cas du Nasdaq.

L'indice Dow Jones a terminé en repli de 79,40 points, soit 0,32%, à 24.947,67 après avoir perdu en séance jusqu'à 785 points.

Le S&P-500, un temps en baisse de 2,9%, a limité son repli à 4,11 points ou 0,15% à 2.695,95.

Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 29,83 points (0,42%) à 7.188.26, après un creux à 6.984,34.

"Le marché était devenu beaucoup trop survendu", commente Gary Bradshaw, gérant chez Hodges Capital Management à Dallas. "Les investisseurs ont pu racheter des valeurs de qualité à des valorisations bien plus basses qu'il y a seulement deux mois."

Le marché, fermé mercredi pour les obsèques nationales de l'ex-président George H.W. Bush, a semblé un temps réitérer sa chute de plus de 3% mardi, destabilisé par une nouvelle escarmouche dans les tensions entre Washington et Pékin mais aussi par la chute des cours du pétrole et des taux longs.

Le Canada a annoncé l'arrestation à Vancouver de la directrice financière du groupe chinois Huawei, Meng Wanzhou, en vue d'une possible extradition vers les Etats-Unis, sans préciser les motifs de cette décision qui risque de mettre à mal la trêve de 90 jours conclue entre Pékin et Washington dans leur guerre commerciale.

"Clairement, l'arrestation de la CFO de Huawei a été le catalyseur à l'origine de la baisse aujourd'hui", commente Mark Hackett, responsable de la recherche chez Nationwide. "Mais le rebond sur les plus bas du jour est encourageant", ajoute-t-il.

Certains traders évoquent aussi un article du Wall Street Journal disant que la Réserve fédérale pourrait faire évoluer sa communication pour ne plus modifier ses taux d'intérêt au rythme d'un changement par trimestre.

Les volumes ont été élevés avec 10,5 milliards de titres échangés, à comparer à une moyenne de 7,9 milliards sur les 20 dernières séances.

VALEURS

Les services de communication (+1,04%), biens de consommation discrétionnaire (+0,61%) et les technologiques (+0,23%) ont mené le rebond, avec notamment des gains de 1,85% pour Amazon, de 2,74% pour Netflix et de 2,20% pour Cisco (NASDAQ:CSCO), la meilleure performance du Dow Jones.

Le compartiment de l'énergie a en revanche cédé 1,77%, la plus forte baisse des 11 grands indices sectoriels S&P-500, dans le sillage des cours du brut. Les financières, sensibles aux taux d'intérêt, ont lâché 1,44%.

Apple (NASDAQ:AAPL), en baisse de 1,12%, a le plus contribué à la baisse du S&P tandis que le Dow a surtout pâti du recul de Boeing (NYSE:BA), qui a perdu 3,09% bien qu'ayant réduit ses pertes de moitié.

En vedette, Hewlett Packard Enterprise (NYSE:HPE) a grimpé de 6,45% après la publication de solides résultats trimestriels.

Après la clôture, Broadcom (NASDAQ:AVGO) s'adjugeait 6% en réaction à des résultats meilleurs que prévu.

LES INDICATEURS DU JOUR

Les indicateurs du jour ont été nombreux aux Etats-Unis, certains étant décalés de la veille en raison de la fermeture des administrations pour les obsèques de George Bush père.

Si l'indice ISM des services a progressé à 60,7 le mois dernier, témoignant d'une croissance de l'activité plus forte que prévu dans le secteur, les commandes à l'industrie ont subi en octobre leur baisse la plus prononcée (-2,1%) depuis juillet 2017, laissant envisager un ralentissement de l'activité du secteur manufacturier.

Le déficit commercial a augmenté pour le cinquième mois consécutif en octobre pour atteindre un plus haut de 10 ans de 55,5 milliards de dollars, suggérant que les mesures mises en oeuvre par l'administration Trump pour équilibrer les échanges se sont révélées pour l'heure inefficaces.

Du côté de l'emploi, le secteur privé a créé 179.000 postes en novembre, un chiffre inférieur aux attentes, selon l'enquête mensuelle du groupe de conseil spécialisé dans les ressources humaines ADP. Le chiffre d'octobre a en outre été révisé en légère baisse.

Sur la semaine au 1er décembre, les inscriptions au chômage sont revenues à 231.000 en données corrigées des variations saisonnières, après 235.000 (révisé) la semaine précédente, qui marquait un plus haut de huit mois. Les économistes attendaient en moyenne une baisse plus marquée à 225.000.

Le coût unitaire du travail a augmenté de 0,9% en rythme annualisé au troisième trimestre et non pas de 1,2% comme annoncé le mois dernier. Cette hausse moins forte qu'attendu et la révision à la baisse du chiffre des trois mois précédents semblent indiquer que les revalorisations salariales se font à une cadence modérée.

TAUX

L'aversion au risque a profité aux obligations, faisant baisser par ricochet les rendements déjà affectés par le sentiment que la Réserve fédérale va ralentir le rythme de ses hausses de taux.

Selon le programme FedWatch de CME Group, les traders n'attendent plus qu'une seule hausse de taux en 2019 alors que deux étaient anticipées il y a seulement un mois.

Un tour de vis d'un quart de point est toujours attendu, en revanche, à l'issue de la prochaine réunion monétaire des 18 et 19 décembre.

Le rendement des notes à deux ans a reculé de cinq points de base à 2,758% après avoir touché un plus bas depuis le 10 septembre de 2,826%. Celui du 10 ans a touché un creux de trois mois de 2,826% avant de remonter à 2,886%, en baisse de près de quatre points de base.

L'écart de rendement entre le 2 et le 10 ans s'est élargi d'un point de base à 12,85 après s'être resserré mardi à neuf pdb, le "spread" le plus étroit depuis plus de 10 ans.

CHANGES

La révision à la baisse des anticipations de hausse de taux et le recul des rendements obligataires ont fait décrocher le dollar, dont l'indice a cédé 0,3%.

Les indicateurs du jour, notamment le déficit commercial de mauvais augure pour la croissance du quatrième trimestre, ont aussi pénalisé la devise alors que le yen a bénéficié d'achats refuge après les informations sur l'arrestation de la directrice financière de Huawei.

L'euro/dollar s'est apprécié de 0,3% et le yen de 0,5%. Malgré les craintes liées au Brexit, la livre sterling a gagné 0,4%.

PÉTROLE

Les cours du pétrole ont terminé en nette baisse sur le Nymex alors que se fait attendre un accord chiffré de l'Opep et de ses alliés sur une baisse de leur production.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole a conclu dans la journée un accord provisoire de réduction de la production mais elle attend des nouvelles de la Russie avant d'en préciser l'ampleur, ont dit des sources.

La réunion ministérielle de l'Opep reprendra vendredi à 8h00 GMT et celle avec les pays non Opep commencera à 11h00 GMT.

Le contrat janvier sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 2,65% à 51,49 dollars le baril, après un point bas à 50,08. Le Brent a cédé 12,44% à 60,06 dollars après un creux à 58,36.

MÉTAUX PRÉCIEUX

La baisse du dollar et des marchés boursiers a profité à l'or, qui a atteint un pic depuis le 17 juillet à 1.244,32 dollars sur le marché au comptant.

Le palladium, après s'être envolé d'environ 50% en quatre mois, est en revanche retombé de plus de 3% sur des prises de bénéfice après son record de la veille à 1.263,56 dollars - qui lui avait permis de dépasser l'or pour la première fois depuis 2002.

LA SÉANCE EN EUROPE

Les Bourses européennes avaient auparavant terminé en nette baisse en réaction au repli de Wall Street et à la chute des cours du brut.

À Paris, le CAC 40 a lâché 3,32% à 4.780,46 points, sa plus forte baisse depuis le 24 juin 2016, le lendemain du référendum sur le Brexit. Le Footsie britannique a perdu 3,58% et le Dax allemand 3,48%.

L'indice EuroStoxx 50 a cédé 3,31%, le FTSEurofirst 300 3,31% et le Stoxx 600 3,09% à 343,31 points, un plus bas depuis deux ans.

A SUIVRE VENDREDI :

L'agenda de vendredi sera dominé par l'épilogue de la réunion de l'Opep et le rapport de l'emploi de novembre aux Etats-Unis. Les économistes tablent en moyenne sur 200.000 créations de postes hors agriculture après les 250.000 annoncées pour octobre et une progression de 0,3% du salaire moyen.

© Reuters. WALL STREET FINIT EN BAISSE

Du côté de la Fed, sont prévues des communications du président de la Fed de St. Louis James Bullard (06h00 GMT) et de la gouverneure Lael Brainard (17h15 GMT).

(avec Shreyashi Sanyal à Bangalore et Lewis Krauskopf à New York, Véronique Tison pour le service français)

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