Chaque année, le World Economic Forum publie – en amont du Forum de Davos qui ouvrira ses portes le 21 janvier – son Global Risks Report. Pour la première fois, cinq sujets environnementaux et climatiques monopolisent les cinq premières places des risques majeurs pour l’humanité et la planète. Evénements climatiques extrêmes générant des dommages irrémédiables aux biens immobiliers et aux infrastructures ; absence d’atténuation du changement climatique et inadaptation des gouvernements et des entreprises à cette nouvelle donne ; dommages et catastrophes écologiques d’origine humaine comme les marées noires et la pollution radioactive ; perte de biodiversité et effondrement des écosystèmes (terrestres comme marins) aux conséquences irréversibles pour l’environnement en entraînant un appauvrissement majeur des ressources indispensables à l’activité humaine ; tremblements de terre, tsunamis, éruptions volcaniques et orages géomagnétiques… Telles sont les craintes à long terme de 750 experts et décideurs mondiaux.
Autre évènement de la semaine : le plus gros gérant d’actifs mondial va participer aux travaux de la coalition d’inves-tisseurs Climate Action 100+. Mis en cause récemment pour sa politique de vote en assemblées générales peu favorable au climat, BlackRock (NYSE:BLK) semble chercher à se racheter une conduite en rejoignant les quelques 370 investisseurs mondiaux engagés dans un dialogue avec les entreprises les plus émettrices de gaz à effet de serre. La coalition affiche désormais une armada de près de 41 000 milliards d’actifs sous gestion, contre 35 000 milliards auparavant.