Par David Wagner
Investing.com – Dans une note publiée vendredi dernier, les analystes de la banque Goldman Sachs (NYSE:GS) ont estimé que la récente chute des bourses US est un repli "typique" du S&P 500.
"Malgré la forte chute de la semaine dernière, nous restons optimistes quant à l'évolution du marché des actions américaines dans les mois à venir", ont écrit les stratèges de la banque.
Dans une autre note publiée dimanche, GS a par ailleurs cité la forte reprise de la croissance des bénéfices mondiaux et la baisse du coût des capitaux propres.
En ce qui concerne les actions à privilégier, GS dit qu'elle préfère encore "la croissance par rapport à la valeur sur un horizon stratégique, mais que à court terme, l'incertitude élevée sur les élections américaines et de meilleures perspectives de croissance mondiale pourraient profiter davantage aux actions non américaines."
Mais à moyen terme, un poids important des actions de croissance structurelle devrait soutenir le S&P 500 selon la banque.
Les risques à court terme comprennent seln Goldman le moment et la manière dont un vaccin contre le coronavirus sera déployé, la diminution du soutien budgétaire aux États-Unis, l'augmentation des cas de COVID-19, et la volatilité du prix du pétrole.
De son côté, l'équipe de Deutsche Bank (DE:DBKGn) s'est concentrée sur l'impact du marché des options, en utilisant une mesure qui examine le nombre de contrats baissiers par rapport aux contrats haussiers. Ce ratio est tombé au bas de sa fourchette de 10 ans - indiquant un niveau extrême de sentiment positif - mais après la correction, il est déjà revenu à des niveaux "à peu près moyens", a déclaré l'équipe de la Deutsche Bank.
"Historiquement, les corrections du ratio put-call ont eu tendance à avoir un impact fort mais de courte durée sur le marché", ont écrit les stratèges.
La banque a aussi souligné que les élections américaines étaient la principale source d'incertitude pour les marchés à venir.
"Les investisseurs doivent encore faire face au prochain événement macroéconomique que sont les élections présidentielles américaines", ont averti les stratèges allemands. "Avec un volume probablement sans précédent de bulletins de vote par correspondance, les perspectives d'une volatilité durable le jour post-électoral sont élevées" a-t-elle précisé.