Par Yasin Ebrahim
Investing.com -- Le S&P 500 a chuté mercredi, les tensions entre la Russie et l'Ukraine ayant pesé sur le sentiment, contrebalançant les données économiques positives montrant que la consommation reste en bonne santé.
Le S&P 500 a reculé de 0,7 %, le Dow Jones Industrial Average de 0,83 %, soit 291 points, le Nasdaq Composite de 1,2 %.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré qu'il n'y avait aucun signe d'un "retrait significatif" des forces russes de la frontière avec l'Ukraine. Cela a refroidi les attentes d'une désescalade des tensions entre l'Ukraine et la Russie après que la Russie a affirmé mardi avoir retiré une partie de ses troupes de la frontière ukrainienne.
Les nouvelles tensions géopolitiques ont fait reculer les actions, les valeurs technologiques étant les plus touchées par les ventes.
Les grandes entreprises technologiques ont trébuché, poussant le marché plus large à la baisse. Outre les craintes géopolitiques, les valeurs technologiques ont également souffert de la chute des valeurs des médias sociaux après que Google, filiale d'Alphabet (NASDAQ:GOOGL), a annoncé qu'elle limiterait le suivi publicitaire sur les smartphones fonctionnant sous Android.
Meta Platforms (NASDAQ:FB), qui a signalé au début du mois un ralentissement de la croissance du nombre d'utilisateurs en raison des modifications apportées par Apple (NASDAQ:AAPL) à la protection de la vie privée, a chuté de plus de 3 %. Snap (NYSE:SNAP) et Twitter (NYSE:TWTR) ont également baissé de plus de 3%.
NVIDIA (NASDAQ:NVDA) a abandonné une partie de ses gains de mardi, même s'il a annoncé un partenariat avec Jaguar Land Rover pour construire des systèmes de conduite automatisée.
Le fabricant de puces restera au centre de l'attention car il doit publier ses résultats trimestriels après la clôture.
Les valeurs énergétiques, quant à elles, ont suivi la tendance générale du marché à la baisse, les nouvelles tensions géopolitiques ayant poussé les prix du pétrole à la hausse.
Sur le front économique, les ventes au détail aux États-Unis ont augmenté de 3,8 % (plus que prévu), soit le rythme mensuel le plus élevé depuis mars.
Les signes de vigueur de la consommation, qui représente environ 66 % de l'économie américaine, ont soutenu les paris des investisseurs pour que la Fed resserre agressivement sa politique monétaire, la première hausse de taux étant largement attendue en mars.
La politique monétaire fera l'objet d'un examen plus approfondi plus tard dans la session, lorsque la Réserve fédérale publiera le compte rendu de sa réunion de janvier.