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Le variant Omicron détecté dans plus de pays, le monde se referme

Publié le 29/11/2021 07:10
Mis à jour le 29/11/2021 07:15
© Reuters.

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par Elizabeth Piper et Toby Sterling

PARIS/LONDRES/AMSTERDAM (Reuters) - La propagation du variant Omicron du coronavirus dans le monde s'est accélérée dimanche avec 13 cas signalés aux Pays-Bas, deux au Danemark, en Australie et au Canada alors que, parallèlement, de plus en plus de pays imposent de nouvelles restrictions sur les voyages pour tenter de contenir l'épidémie.

Sur les 61 personnes testées positives au SARS-CoV-2 après leur arrivée vendredi à Amsterdam via deux vols en provenance d'Afrique du Sud, où Omicron a été identifié pour la première fois, 13 sont porteuses du nouveau variant.

"Il n'est pas impossible que d'autres cas apparaissent aux Pays-Bas", a déclaré le ministre de la Santé Hugo de Jonge lors d'une conférence de presse à Rotterdam. "Ce pourrait être que la partie émergée de l'iceberg", a-t-il ajouté.

Le variant Omicron est potentiellement plus contagieux que les autres mutations de la souche originale du coronavirus mais on ignore pour le moment s'il peut provoquer des effets plus graves de la maladie.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré dimanche qu'on ne savait pas encore si le variant Omicron provoquait des symptômes plus sévères que les autres souches.

"Les données préliminaires suggèrent qu'il y a une augmentation du taux d'hospitalisation en Afrique du Sud, mais cela peut être dû à l'augmentation du nombre global de personnes contaminées, plutôt qu'une conséquence spécifiquement liée au variant Omicron", a indiqué l'OMS.

La Sud-Africaine Angelique Coetzee, l'un des premiers médecins à suspecter être en présence d'une nouvelle souche du coronavirus, a déclaré dimanche que les symptômes provoqués par le variant Omicron étaient pour le moment bénins et ne nécessitaient pas une hospitalisation.

DANEMARK, CANADA, ISRAËL, GRANDE-BRETAGNE TOUCHÉS

Les deux cas du variant Omicron recensés au Danemark concernent des voyageurs en provenance d'Afrique du Sud, tout comme les deux autres signalés à Sidney.

Les autorités sanitaires au Canada ont confirmé pour leur part dimanche deux cas de contamination par le variant Omicron.

En France, le ministère de la Santé a fait savoir que huit cas étaient suspects et qu'un nouveau séquençage permettrait de confirmer s'il s'agit du variant Omicron ou non.

Israël de son côté a annoncé l'interdiction, à compter de dimanche minuit, de son territoire à tout visiteur étranger pendant deux semaines afin de contenir la propagation du variant Omicron.

Aux Etats-Unis, le docteur Anthony Fauci, spécialiste des maladies infectieuses et principal responsable du suivi de l'épidémie dans son pays, a déclaré que les Américains devaient se préparer à une nouvelle vague due à cette souche, qui est sans doute déjà sur le sol américain, même si aucun cas n'a pour le moment été signalé.

En Grande-Bretagne, deux cas liés au variant Omicron ont été identifiés samedi et concernent des personnes revenues d'Afrique du Sud. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé dans la foulée une série de mesures ciblées pour tenter de freiner la propagation de ce nouveau variant, dont l'instauration d'un test de dépistage obligatoire pour toute personne arrivant sur le territoire du Royaume-Uni.

Londres a par ailleurs annoncé dimanche une réunion d'urgence, lundi, des ministres de la santé des pays du G7 pour faire le point sur la situation quant à ce nouveau variant.

TROP TARD POUR EMPÊCHER LE VIRUS DE CIRCULER

Même si les épidémiologistes s'accordent à dire qu'il est désormais trop tard pour empêcher le nouveau variant de circuler en fermant les frontières, plusieurs pays comme les Etats-Unis, le Brésil, le Canada, l'Australie, le Japon, la Corée du Sud ou encore des Etats membres de l'Union européenne ont limité ou suspendu leurs liaisons aériennes avec l'Afrique du Sud et d'autres pays d'Afrique australe.

L'Indonésie, l'Arabie saoudite sont venus dimanche s'ajouter à la liste des pays qui imposent des restrictions de voyage.

L'Afrique du Sud a dénoncé ces mesures et estime être punie pour sa capacité à détecter rapidement de nouveaux variants de coronavirus alors que les restrictions décidées à travers le monde menacent son secteur touristique et d'autres pans de son économie.

Cyril Ramaphosa, le président sud-africain, a par ailleurs indiqué dimanche que son gouvernement envisageait de rendre la vaccination contre le COVID-19 obligatoire pour certaines professions et dans certaines régions. Il a critiqué à son tour les pays occidentaux qui imposent des interdictions de voyage.

"L'interdiction de voyager n'est pas fondée sur la science et ne sera pas non plus efficace pour empêcher la propagation du ce variant", a déclaré Cyril Ramaphosa.

"La seule chose (qu'il) (…) fera sera de pénaliser davantage les économies des pays touchés et de saper leur capacité à apporter une réponse à (…) la pandémie", a-t-il ajouté.

Matshidiso Moeti, la directrice de la branche africaine de l'OMS, a également critiqué les mesures de restrictions à l'encontre des pays d'Afrique australe.

La découverte du variant Omicron, qualifié de "préoccupant" par l'OMS, a fait plonger vendredi les marchés financiers, inquiets de possibles retombées sur le plan économique.

Elle survient alors que plusieurs pays d'Europe sont confrontés depuis des semaines à une nouvelle vague d'épidémie de COVID-19 et nombre d'entre eux ont déjà pris des mesures plus strictes, avec notamment le rétablissement du confinement en Autriche et en Slovaquie.

© Reuters. La propagation du variant Omicron du coronavirus dans le monde s'est accélérée dimanche avec 13 cas signalés aux Pays-Bas, deux au Danemark, en Australie et au Canada alors que, parallèlement, de plus en plus de pays imposent de nouvelles restrictions sur les voyages pour tenter de contenir l'épidémie. /Photo prise le 28 novembre 2021/REUTERS/ Sumaya Hisham

Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a estimé dimanche que le bloc communautaire pourrait gagner du temps sur ce nouveau variant en renforçant sa campagne vaccinale contre le COVID-19, en particulier sur les doses de rappel.

"Nous savons que nous sommes dans une course contre la montre (...) Et les scientifiques et les industriels ont besoin de deux à trois semaines pour avoir une image complète des mutations de ce variant Omicron", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.

(Reportage Elizabeth Piper, Dan Williams, Melanie Burton, Kevin Yao, George Obulutsa, Susan Heavey, Promit Mukherjee et bureaux de Reuters bureaus; rédigé par Frances Kerry et Lisa Shumaker; version française Claude Chendjou)

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