Les investisseurs ont manifesté une nette préférence pour les actions allemandes de moyenne capitalisation, misant sur la reprise économique du pays, selon Reuters.
Ce changement d’orientation des valeurs blue-chip vers les entreprises de moyenne capitalisation est motivé par les attentes d’un stimulus fiscal post-électoral et la résolution potentielle du conflit en Ukraine.
L’indice MDAX, qui inclut des entreprises comme Thyssenkrupp et Hellofresh, est désormais considéré comme un meilleur indicateur de la reprise économique allemande que l’indice DAX, davantage orienté à l’international.
Le MDAX, avec une exposition aux revenus allemands plus importante que le DAX, pourrait surperformer significativement l’indice de référence si l’économie allemande, qui s’est contractée pendant deux années consécutives, montre des signes de reprise. Deutsche Bank a identifié le stimulus fiscal et les politiques favorables à l’industrie comme catalyseurs potentiels de cette surperformance.
Des investisseurs comme Andrea Scauri, gestionnaire de portefeuille chez Lemanik, ont augmenté leur exposition au MDAX, anticipant une hausse si les élections aboutissent à un gouvernement favorable à un déficit plus important.
Malgré les perspectives optimistes pour les actions de moyenne capitalisation, des risques subsistent. Le marché pourrait avoir déjà intégré les attentes d’une politique fiscale plus souple après les élections.
De plus, les conséquences des élections et la situation en Ukraine restent imprévisibles, avec le potentiel d’atténuer l’enthousiasme des investisseurs si les résultats sont moins favorables que prévu.
Goldman Sachs a noté le positionnement haussier existant sur les options, qui pourrait limiter le potentiel de hausse si les résultats électoraux ou les progrès en Ukraine ne répondent pas aux attentes du marché. Néanmoins, la banque trouve toujours certains indices boursiers européens cycliques, comme le MDAX, attractifs pour couvrir les risques haussiers.
La valorisation du MDAX par rapport au DAX affiche actuellement une décote de 2,4%, ce qui est historiquement inhabituel étant donné que les moyennes capitalisations se négocient généralement avec une prime.
Cela suggère qu’il pourrait y avoir une marge de progression, particulièrement dans les secteurs comme l’industrie et la chimie, qui sont positionnés pour bénéficier d’une reprise économique et de la baisse des prix de l’énergie.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.