Investing.com — Les actions de Shell Plc (LON:SHEL) ont chuté de plus de 6% lundi après que la société a publié une mise à jour commerciale pour le premier trimestre 2025 signalant des taxes amont plus élevées et une importante accumulation de fonds de roulement, malgré de solides performances dans le négoce de gaz et de pétrole.
Cette mise à jour, avant les résultats complets du 2 mai, a souligné la force continue des opérations de négoce de Shell.
Le négoce de gaz est resté résilient, même avec un obstacle précédemment annoncé de 200-300 millions $ dû à l’expiration de contrats de couverture.
Le négoce de pétrole s’est également amélioré d’un trimestre à l’autre, revenant aux niveaux observés lors des pics saisonniers de mi-2024.
Dans le segment Gaz Intégré, Shell a réduit ses prévisions de volume de liquéfaction à 6,4-6,8 millions de tonnes, contre une fourchette précédente de 6,6-7,2 millions de tonnes, tandis que la performance commerciale est restée stable.
Les dépenses opérationnelles sont prévues entre 900 millions et 1,1 milliard $, en dessous de l’estimation de RBC Capital Markets de 1,2 milliard $.
L’amortissement et la dépréciation devraient se situer entre 1,2 et 1,6 milliard $, avec des prévisions fiscales allant de 700 millions à 1 milliard $, légèrement au-dessus du consensus.
Dans la division amont, Shell a resserré ses prévisions de production à 1,79-1,89 million de barils équivalent pétrole par jour, globalement conformes aux attentes du marché.
Cependant, l’entreprise a signalé des coûts fiscaux plus élevés, désormais attendus entre 2,4 et 3,2 milliards $, bien au-dessus de l’estimation de RBC de 1,8 milliard $.
Les dépenses opérationnelles sont estimées à 2,1-2,7 milliards $, avec un amortissement dans la fourchette de 1,9-2,5 milliards $. Shell prévoit également 200 millions $ de revenus provenant de coentreprises et d’associés, ainsi qu’environ 100 millions $ de radiations d’exploration.
La performance en aval était mitigée. Les marges de raffinage se sont légèrement améliorées à 6,20 $ par baril, tandis que les marges chimiques ont baissé à 126 $ par tonne, contre 138 $ par tonne au trimestre précédent. Le négoce de pétrole a toutefois connu un rebond par rapport au T4.
Dans le segment Énergies Renouvelables et Solutions, les bénéfices devraient se situer entre une perte de 300 millions $ et un gain de 300 millions $.
Cette large fourchette reflète la volatilité persistante dans ce segment. RBC avait prévu une perte de 110 millions $, tandis que le consensus plus large indiquait un équilibre.
Shell a également averti d’une possible accumulation de fonds de roulement pouvant atteindre 5 milliards $ au T1, ainsi qu’un impact des dérivés allant d’une sortie de 2 milliards $ à une entrée de 2 milliards $.
Les impôts en espèces devraient se situer entre 2,5 et 3,3 milliards $, dépassant la prévision de RBC de 2,4 milliards $.
Ces pressions sur les flux de trésorerie semblent avoir pesé sur le sentiment des investisseurs et ont probablement contribué à la forte baisse des cours.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.