Investing.com — Les contrats à terme américains ont reculé lundi alors que les investisseurs évaluent l’impact des projets de tarifs douaniers du président Donald Trump et analysent ses critiques acerbes à l’égard du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell.
À 10h44 (heure de Paris), le contrat à terme du Dow avait chuté de 351 points, soit 0,9%, les contrats à terme du S&P 500 avaient baissé de 52 points, soit 1,0%, et les contrats à terme du Nasdaq 100 avaient reculé de 192 points, soit 1,1%.
Les principaux indices de Wall Street étaient fermés vendredi, tandis que certains marchés, notamment en Europe, étaient en congé pour le lundi de Pâques, ce qui signifie que la liquidité était relativement faible.
"Il est très probable que le 2 avril ait marqué le point culminant des tarifs douaniers, et nous nous attendons pleinement à ce que les négociations en cours aboutissent à des ’accords’ qui réduiront la charge tarifaire", ont déclaré les analystes de Vital Knowledge, faisant référence à la date à laquelle Trump a révélé ses vastes tarifs de réciprocité visant aussi bien les alliés que les adversaires.
Les responsables de l’administration Trump ont indiqué qu’ils visaient à signer des dizaines d’accords pendant la pause actuelle de 90 jours concernant les droits élevés sur un grand nombre de nations, bien que des experts aient émis des doutes quant à la faisabilité de cet objectif.
Parallèlement, Trump a ravivé ses menaces de destituer Powell de son rôle à la tête de la banque centrale américaine, l’accusant d’agir trop lentement pour réduire les taux d’intérêt. Cependant, le New York Times a rapporté que le président est conscient que cette action pourrait ébranler des marchés financiers mondiaux déjà nerveux.
"Les tarifs douaniers de Trump semblent susceptibles d’alimenter l’inflation, et même si cette hausse n’est que ’transitoire’, les marchés seront sur le qui-vive pendant les 6 à 12 mois que durera l’ajustement des prix, avec la colère de la Maison Blanche envers Powell qui augmentera régulièrement pendant cette période", ont ajouté les analystes de Vital Knowledge.
Déluge de résultats à venir
Dans ce contexte, les investisseurs se préparent à une avalanche de rapports financiers d’entreprises cette semaine.
Parmi les résultats les plus attendus figurent ceux d’Alphabet (NASDAQ:GOOGL), la maison mère de Google, et du constructeur de voitures électriques Tesla (NASDAQ:TSLA), dirigé par Elon Musk, qui seront les premiers des "Sept Magnifiques", ces méga-capitalisations technologiques, à dévoiler leurs derniers résultats.
Les traders seront probablement désireux de voir si les chiffres et les éventuelles perspectives offriront un certain soulagement aux marchés encore ébranlés par les énormes secousses provoquées par les politiques tarifaires de Trump. Ces dernières années, les actions des Sept Magnifiques ont largement été le moteur des gains des marchés boursiers américains, bien que les actions de ces entreprises aient baissé depuis le début de l’année.
L’indice de volatilité VIX, un baromètre des craintes des investisseurs, est redescendu autour de 30 après avoir culminé à environ 60 lors des turbulences du marché plus tôt ce mois-ci. Le niveau médian à long terme se situe autour de 17,6, selon les chiffres de LSEG Datastream cités par Reuters.
Le fabricant de puces Intel (NASDAQ:INTC), le laboratoire pharmaceutique Merck, l’entreprise technologique IBM (NYSE:IBM) et Procter & Gamble (NYSE:PG), propriétaire de Pampers, sont également au programme des résultats cette semaine, ainsi qu’American Airlines. Son rival United Airlines a présenté la semaine dernière une perspective à double volet pour l’année, incluant un scénario prévoyant une récession qui provoquerait une forte baisse des revenus et des bénéfices.
Par ailleurs, les actions de Netflix (NASDAQ:NFLX) ont légèrement progressé dans les échanges de préouverture américains après que les dirigeants du service de streaming ont suggéré qu’ils étaient confiants dans sa capacité à résister aux retombées économiques des tarifs douaniers de Trump.
Des chiffres récents ont indiqué une détérioration du sentiment des consommateurs américains et une hausse des attentes en matière d’inflation, ce qui a suscité des inquiétudes accrues quant au fait que les clients soucieux des prix pourraient réduire leurs dépenses non essentielles, y compris les abonnements aux services de streaming.
Mais, suite à des résultats trimestriels meilleurs que prévu publiés après la clôture des marchés américains jeudi dernier, le co-PDG de Netflix, Greg Peters, a déclaré que le groupe n’a pas encore observé de changement significatif dans le comportement des consommateurs.
L’or atteint un nouveau record historique
Les prix de l’or ont atteint un nouveau record historique lundi, soutenus par les craintes d’une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ainsi que par l’affaiblissement du dollar face à un panier de devises.
L’or au comptant avait augmenté de 2,0% à 3.393,97$ à 11h10 (heure de Paris). Les contrats à terme sur l’or arrivant à échéance en juin ont également bondi de 2,3% à 3.404,91$.
Cette hausse du métal précieux s’explique par la chute de l’indice du dollar américain à son plus bas niveau depuis trois ans, ce qui peut rendre l’or moins cher pour les acheteurs étrangers et stimuler la demande. L’or est également considéré comme une valeur refuge relative en période d’incertitude économique ou de bouleversement du marché.
Pendant ce temps, les prix du pétrole ont chuté suite à des indications de progrès dans les négociations entre les États-Unis et l’Iran, ce qui, selon les analystes, pourrait augmenter l’offre. Les inquiétudes concernant un ralentissement économique alimenté par les tarifs douaniers, qui pourrait réduire la demande, ont également pesé sur le brut.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.