Investing.com — Les droits de douane vont créer des pressions significatives sur les coûts pour le secteur américain des vêtements de sport, de l’habillement et des accessoires, mais la préoccupation majeure pour les marques reste la demande des consommateurs, selon les analystes de Bernstein.
Alors que les entreprises disposent de moyens pour atténuer la hausse des coûts, un ralentissement des dépenses de consommation serait beaucoup plus difficile à gérer.
"Les droits de douane entraîneront initialement un fort impact négatif sur les marges brutes, mais celui-ci peut être atténué par des ajustements de prix, un partage des coûts et des modifications dans la chaîne d’approvisionnement", note Bernstein.
Le cabinet estime un "impact brut de 200 à 700 points de base sur les marges brutes", les marques se tournant probablement vers des stratégies telles que des hausses de prix, des négociations avec les fournisseurs et des déplacements de production pour minimiser l’impact.
Les marques avec "une forte attractivité et des consommateurs à revenus élevés peuvent réussir des augmentations de prix", tandis que celles ayant des relations profondes dans leur chaîne d’approvisionnement "peuvent partager les coûts tout au long de la chaîne de valeur".
Malgré ces options, le cabinet souligne que la préoccupation majeure reste la demande des consommateurs.
"Un scénario de récession ou de stagflation aux États-Unis nuira à tous les acteurs du secteur des biens discrétionnaires", avertit Bernstein.
Ils estiment que les grandes marques défendant leurs parts de marché, comme "NKE, LULU, PTON", pourraient être particulièrement exposées, tandis que les marques à croissance plus rapide ayant de l’élan, comme "ONON, ADS", pourraient être mieux positionnées pour traverser un ralentissement.
Dans ce contexte, Bernstein suggère de privilégier les entreprises avec de solides fondamentaux, un pouvoir de fixation des prix premium et une exposition aux consommateurs à revenus élevés.
"Nous recommanderions également d’être positionnés sur des valeurs exposées aux revenus élevés (comme TPR, ONON, TJX (NYSE:TJX)) et d’éviter celles avec une exposition considérable aux revenus plus faibles", note le cabinet.
Parmi les actions que Bernstein met en avant figurent "TJX (histoire de croissance dans le commerce de détail de haute qualité, bénéficiaire du report d’achat en cas de récession)", "TPR (pouvoir de fixation des prix le plus fort et capacité à compenser entièrement les droits de douane via les prix, forte attractivité de la marque)" et "ONON (marque à prix premium avec capacité à répercuter les prix pour atténuer l’exposition au Vietnam, faible part de marché et beaucoup de potentiel de croissance sur le marché américain)".
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.