Les entreprises technologiques chinoises, y compris les leaders de l'industrie comme Huawei et Baidu (NASDAQ:BIDU), ainsi que diverses startups, accumulent des semi-conducteurs de mémoire à large bande passante (HBM) de Samsung Electronics (KS:KS:005930). Cette démarche fait suite aux restrictions prévues par les États-Unis sur les exportations de puces vers la Chine.
Des sources bien informées ont indiqué que ces entreprises ont augmenté leurs achats de ces puces compatibles avec l'IA depuis le début de l'année. En conséquence, la Chine représente désormais environ 30 % des recettes de Samsung liées aux puces HBM au cours du premier semestre 2024.
L'accumulation de puces HBM par les entreprises chinoises est considérée comme une mesure stratégique pour soutenir leurs avancées technologiques face aux tensions commerciales croissantes avec les États-Unis et d'autres nations occidentales. Cette situation met également en évidence les effets de ces tensions sur la chaîne d'approvisionnement mondiale en semi-conducteurs.
Selon des informations publiées la semaine dernière, les autorités américaines devraient annoncer ce mois-ci un nouveau paquet de mesures de contrôle des exportations, qui comprendra de nouvelles restrictions visant l'industrie chinoise des semi-conducteurs. Ce paquet devrait spécifier des limites à l'accès aux puces HBM, bien que le ministère du commerce n'ait pas fait de commentaires sur les détails.
Le ministère a toutefois exprimé sa volonté d'adapter en permanence les contrôles à l'exportation afin de protéger la sécurité nationale et les intérêts technologiques des États-Unis.
Les puces HBM sont essentielles pour créer des processeurs avancés, tels que ceux utilisés dans les unités de traitement graphique de Nvidia (NASDAQ:NVDA), qui font partie intégrante des applications d'IA générative. Actuellement, il n'y a que trois grands producteurs de puces HBM : SK Hynix et Samsung en Corée du Sud, et Micron Technology (NASDAQ:MU) aux États-Unis.
La demande en Chine a été particulièrement forte pour le modèle HBM2E, qui a deux générations de retard sur les puces HBM3E de pointe. L'essor mondial du développement de l'IA a entraîné une pénurie des puces les plus avancées.
Nori Chiou, directeur des investissements chez White Oak Capital Partners, a fait remarquer que la dépendance de la Chine à l'égard des puces HBM de Samsung s'est considérablement accrue, étant donné que le développement technologique du pays n'est pas encore totalement mûr et que les capacités des autres fabricants sont déjà réservées par les entreprises américaines spécialisées dans l'intelligence artificielle.
Bien que le volume ou la valeur exacte des puces stockées en Chine ne soient pas clairs, on sait qu'un large éventail d'entreprises, des fabricants de satellites aux géants de la technologie comme Tencent, se sont procuré ces puces. Par exemple, la start-up Haawking, spécialisée dans la conception de puces, a passé des commandes de puces HBM auprès de Samsung. Huawei a utilisé les semi-conducteurs HBM2E de Samsung pour ses puces Ascend AI avancées.
Samsung et SK Hynix ont choisi de ne pas commenter la situation. Micron, Baidu, Huawei, Tencent et Haawking n'ont pas répondu aux demandes de commentaires.
Les restrictions américaines potentielles sur les ventes de HBM à la Chine pourraient avoir un impact plus important sur Samsung que sur ses rivaux, car Samsung dépend plus fortement du marché chinois. Micron a déjà cessé de vendre ses produits HBM en Chine depuis l'année dernière, et SK Hynix, qui compte Nvidia parmi ses principaux clients HBM, se concentre principalement sur la production de puces HBM avancées.
SK Hynix a également indiqué plus tôt cette année qu'elle ajustait sa production pour augmenter la production de HBM3E et que ses puces HBM étaient déjà entièrement réservées pour cette année et presque toutes vendues pour 2025.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.